Marchés de plein vent

À Auterive, pour faire le plein de produits frais, il y existe deux marchés de plein vent toute l'année, le vendredi et le dimanche matin de 8h à 12h et un marché nocturne de mai à septembre, de 18h à 21h.

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Toute l'année :

  • Le vendredi matin de 7h30 à 13h sur l’Esplanade de la Madeleine
  • Le dimanche matin de 8h à 13h sur la Place Léonie Toulouse

De mai à octobre :

  • Le mardi soir de 17h à 21h sur la Place Léonie Toulouse

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Fiche pratique

Transformer l'entreprise individuelle par apport en société

Vérifié le 05/05/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Dans la perspective de son développement ou de sa transmission, une entreprise individuelle peut être amenée à « basculer en société » (SARL/EURL, SAS/SASU, SA...). Pour ce faire, l'entrepreneur individuel doit créer une nouvelle société et y apporter son patrimoine professionnel. Il peut aussi décider de ne transmettre que le fonds de commerce, sans les dettes et les créances et sans le local dont il serait éventuellement propriétaire.

La mise en société de l'entreprise individuelle implique la « transmission universelle du patrimoine professionnel (TUPP) », c'est-à-dire l'apport de l'ensemble des biens, droits, obligations et sûretés nécessaires à l'activité.

En d'autres termes, l'entrepreneur individuel apporte l'actif de l'entreprise (éléments composant le fonds de commerce notamment) et son passif (dettes, sûretés).

Concrètement, il apporte le fonds de commerce comprenant les éléments suivants :

  • Clientèle
  • Enseigne et nom commercial
  • Droit au bail : droit de prendre la suite du titulaire d'un bail commercial, d'occuper les locaux et de bénéficier d'un droit au renouvellement du bail
  • Mobilier, matériel et outillage : véhicules, machines, ordinateurs, bureaux
  • Stock et marchandises
  • Droits de propriété intellectuelle : brevets, logiciels, marques, nom de domaine
  • Sommes d'argent : fonds de caisse, toute somme en numéraire conservée sur le lieu d'exercice de l'activité professionnelle et les sommes inscrites aux comptes bancaires dédiés à cette activité
  • Contrats de travail et d'assurance

De plus, un transfert universel du patrimoine professionnel implique l'apport de ces autres éléments :

  • Biens immeubles servant à l'activité (si l'entrepreneur en est le propriétaire)
  • Créances : sommes dues par les clients mais qui n'ont pas encore été réglées
  • Sûretés : nantissement du fonds de commerce, gage sur le stock, par exemple
  • Dettes : remboursement des emprunts bancaires et dettes d'exploitation (envers un fournisseur, par exemple). La cession d'une dette nécessite l'accord écrit du créancier. En revanche, les dettes de cotisations et contributions sociales ne sont pas comprises dans le transfert.

  À savoir

Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (régime matrimonial par défaut), il doit obtenir l'accord de son conjoint pour apporter le fonds de commerce et/ou le local en société.

Le transfert universel du patrimoine professionnel (TUPP) est le régime par défaut. L'entrepreneur peut au contraire réaliser un transfert non intégral et apporter des éléments de manière isolée. Par exemple, l'apport du seul fonds de commerce sans les biens immeubles et les dettes de l'entreprise est possible.

Lorsqu'il apporte son entreprise individuelle (EI) en société, l'entrepreneur alimente le capital social de la nouvelle société. En contrepartie, il devient associé et obtient des droits sociaux (droit de vote et droit aux dividendes) à hauteur de son apport.

L'entrepreneur peut être amené à réaliser différents types d'apports :

  • Apport en numéraire
  • Apport en nature
  • Apport en industrie

Apport en numéraire

L’apport en numéraire consiste, pour l'entrepreneur individuel, à apporter une somme d'argent mise à la disposition de la société. Cette somme d'argent participe à la formation du capital social. Selon la forme juridique de la société bénéficiaire (SARL/EURL, SAS/SASU, SA...), le versement de l'apport est strictement encadré par la loi ou organisé librement par les statuts.

 À noter

Le dirigeant qui réalise un apport en numéraire au profit de sa société peut bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu. Il s'agit de la « réduction IR-PME » égale à 25 % du montant des versements effectués, sous réserve de certains plafonds.

Apport en nature

Lorsqu'il réalise un apport en nature (biens autre qu'une somme d'argent), l'entrepreneur individuel peut choisir entre 3 types d'apports :

  • Apport en propriété
  • Apport en usufruit
  • Apport en jouissance

Le type d'apport va fixer l'étendue des droits apportés à la société.

L'apport en propriété est l'apport le plus courant. Il se traduit par les 2 éléments suivants :

  • La propriété du fonds de commerce est transférée à la société.
  • Le fonds de commerce est mis à la disposition effective de la société.

Dans le cadre d’un apport en propriété, la société devient propriétaire du bien. L'entrepreneur individuel doit délivrer le bien dès que la société est immatriculée au RCS et au RNE. Après l’apport, la société peut disposer librement du bien et même le vendre.

Un apport en usufruit consiste, pour l'entrepreneur individuel, à accorder à la société le droit d’utiliser le bien et de percevoir les revenus générés par cet usage. La société bénéficiaire de l'apport est « l'usufruitier ».

En revanche, l'entrepreneur conserve la nue-propriété du bien apporté. Autrement dit, il ne peut plus utiliser et percevoir les revenus issus de ce bien. Le nu-propriétaire peut seulement vendre ou donner le bien, avec l'accord de l'usufruitier.

L’apport en usufruit résulte donc d’un démembrement du droit de propriété, avec le transfert d’un droit réel à la société.

L’apport en jouissance consiste, pour l'entrepreneur individuel, à mettre un bien à la disposition de la société pendant un temps déterminé (durée de la société), tout en restant le propriétaire dudit bien.

Concrètement, l'entrepreneur permet à la société d'utiliser le bien mais sans lui transférer aucun droit réel. Le bien ne fait pas partie de l'actif partageable et ne peut pas être saisi par les créanciers de la société. L'entrepreneur individuel a ainsi l'assurance de récupérer son bien à la dissolution de la société.

La réalisation d’un apport en jouissance peut porter sur une grande diversité de biens (immeuble, matériel ou fonds de commerce…). Lorsque l’apport en jouissance porte sur des biens fongibles, c’est-à-dire des biens qui sont interchangeables (ex : meubles produits en série, céréales, gazole) : ils peuvent être utilisés ou consommés par la société qui doit en rendre une quantité, une qualité et une valeur égales, à l'expiration de la période convenue.

Qu'il s'agisse d'un apport en propriété, en usufruit ou en jouissance, les conditions de l'apport doivent figurer dans les statuts de la société ou dans une convention d'apport annexée aux statuts.

Apport en industrie

L’apport en industrie consiste, pour l’apporteur, à consacrer son activité aux affaires de la société. Il met à la disposition de la société ses connaissances techniques ou professionnelles, son expérience et ses relations.

 À noter

L'apporteur ne peut pas exercer une activité concurrente. Il peut exercer une activité étrangère à l’objet social à condition qu'il ait un temps suffisant à consacrer aux affaires sociales.

Les apports en industrie doivent être mentionnés dans les statuts. L’associé qui apporte son industrie doit exercer son activité pendant toute la durée de la société. Néanmoins, il est possible que les statuts prévoient une durée plus courte.

Un apport en industrie n'alimente pas le capital social. En revanche, il donne lieu à l’attribution de titres sociaux (parts sociales ou actions) à l'apporteur, qui contribue aux pertes de l'entreprise à hauteur de son apport. Si l'apporteur se retire de la société ou s’il cesse d’honorer son apport, ses titres sociaux sont annulés.

Par ailleurs, l’apport en industrie disparaît avec le décès de l’apporteur, sans transmission possible aux héritiers ou aux ayants droit. Ces titres en industrie ne peuvent être ni vendus, ni donnés.

 À noter

Les apports en industrie ne sont pas autorisés dans les sociétés anonymes (SA).

La transmission universelle sous forme d’apport en société doit respecter les 3 conditions suivantes :

  • L'entrepreneur ne doit pas avoir été frappé de faillite personnelle ou d’une interdiction de gérer une entreprise.
  • Les biens constitutifs d’un apport en nature (ex : fonds de commerce) doivent être soumis obligatoirement à l'évaluation d'un commissaire aux apports. Dans les SARL et SAS, les associés peuvent décider à l'unanimité que cette intervention n'est pas nécessaire, à condition que chaque apport en nature soit d'une valeur inférieure à 30 000 € et que l'ensemble de ces apports en nature ne dépasse pas la moitié du capital social.

  À savoir

Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (régime matrimonial par défaut), il doit obtenir l'accord de son conjoint pour apporter le fonds de commerce et/ou le local en société.

Les formalités de publicité sont obligatoires et permettent de rendre la mise en société opposable aux tiers.

Publication au Bodacc ou dans un support d'annonces légales

L'entrepreneur individuel a le choix entre 2 moyens de publication :

  • Soit publication au Bodacc
  • Soit publication dans un support d'annonces légales

L'entrepreneur dispose d'un délai d'1 mois à compter du transfert du patrimoine pour publier un avis au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (bodacc.fr).

Pour publier l'avis, l'entrepreneur doit s'adresser (sur place ou par courrier) au greffe du tribunal de commerce dont dépend le siège de son entreprise. Le greffe se chargera de transmettre directement l'avis pour publication sur le site dédié bodacc.fr.

L'avis doit comporter les mentions suivantes :

  • Nom de naissance, nom d'usage, prénoms et le cas échéant nom commercial de l'entrepreneur individuel
  • Activité professionnelle et code APE
  • Adresse de l'établissement principal ou, à défaut d'établissement, l'adresse du local d'habitation où l'entreprise cédée est fixée
  • Numéro Siren
  • Dénomination sociale, forme, adresse du siège, montant du capital de la société bénéficiaire de l'apport.

De plus, l'avis doit être accompagné d'un état descriptif du patrimoine professionnel. Il contient les informations suivantes :

  • Valeur globale de l'actif
  • Liste des sûretés dont l'entrepreneur bénéficie et montants des créances garanties par elles
  • Valeur globale du passif
  • Liste des biens du patrimoine professionnel faisant l'objet d'une sûreté et, pour chacun des biens concernés, la nature de la sûreté et le montant de la créance garantie

L'état descriptif est établi en prenant en compte le dernier exercice comptable clos actualisé à la date du transfert, ou, pour les entrepreneurs individuels qui ne sont pas soumis à des obligations comptables, à la date qui résulte de l'accord des parties.

L'entrepreneur dispose d'un délai d'1 mois à compter du transfert du patrimoine pour publier un avis dans un support d'annonces légales.

De plus, l'avis doit être accompagné d'un état descriptif du patrimoine professionnel. Il contient les informations suivantes :

  • Valeur globale de l'actif
  • Liste des sûretés dont l'entrepreneur bénéficie et montants des créances garanties par elles
  • Valeur globale du passif
  • Liste des biens du patrimoine professionnel faisant l'objet d'une sûreté et, pour chacun des biens concernés, la nature de la sûreté et le montant de la créance garantie

L'état descriptif est établi en prenant en compte le dernier exercice comptable clos actualisé à la date du transfert, ou, pour les entrepreneurs individuels qui ne sont pas soumis à des obligations comptables, à la date qui résulte de l'accord des parties.

Une fois la publication effectuée, une attestation de parution de l'avis de modification est délivrée.

 À noter

Si l'entrepreneur individuel apporte en société le local dont il est propriétaire, l'apport doit être enregistré au service de la publicité foncière par le notaire.

Opposition des créanciers

Les créanciers de l'entreprise disposent d'un délai d'1 mois à compter de la publicité pour s'opposer au transfert du patrimoine professionnel.

Les créanciers indiquent, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte extrajudiciaire , le montant et les causes de la créance.

Le juge examine le bien-fondé de la demande et ordonne, le cas échéant, le remboursement de la créance. Dans ce cas, l'entrepreneur est engagé sur tous ses biens mobiliers et immobiliers présents et à venir (à l'exception de sa résidence principale).

En revanche, l'opposition n'empêche pas le transfert universel de patrimoine qui a lieu à l'expiration du délai d'opposition.

Pour obtenir la propriété ou jouir des biens apportés, la société doit d'abord procéder à son immatriculation au RCS et au RNE. C'est seulement à compter de cette immatriculation que la société obtient la personnalité morale et son propre patrimoine.

L’apport d’une entreprise individuelle à une société s’analyse, sur le plan fiscal, comme une cessation d’entreprise. Il donne donc lieu, pour l’apporteur, à la taxation immédiate des bénéfices d’exploitation réalisés pendant l’exercice ainsi qu'à la taxation des plus-values d’actifs.

L'apporteur doit également faire enregistrer l'apport auprès du service fiscal de l'enregistrement.

Imposition des bénéfices et des plus-values

L'apport du patrimoine professionnel entraîne l'imposition sur le revenu (IR) des bénéfices non encore taxés réalisés depuis la fin du dernier exercice clos.

L'apport donne également lieu à l'imposition des plus-values professionnelles au taux réduit de 12,8 % pour les plus-values à long terme et au taux progressif de l'impôt sur le revenu pour les plus-values à court terme.

Pour rappel, la plus-value est calculée à partir du prix de cession, diminué de la valeur nette comptable de l'apport.

En cas d'apport en société, le prix de cession correspond à la valeur d'apport, c'est-à-dire la valeur réelle des titres reçus en rémunération de l'apport. Toutefois, on retiendra la valeur réelle des biens apportés si elle est supérieure à celle des titres reçus en contrepartie de l'apport.

Quant à la valeur nette comptable, elle fait référence à la valeur d'origine des biens apportés. Pour les éléments amortissables, la valeur d'origine est diminuée des amortissements pratiqués et admis en déduction pour l'assiette de l'impôt.

L'apporteur peut opter pour un régime de report d'imposition des plus-values lui offrant les 2 opportunités suivantes :

  • Reporter la taxation des plus-values dégagées sur les éléments non amortissables jusqu'à la cession (vente, apport en société, échange), le rachat ou l'annulation des titres sociaux reçus en rémunération de l'apport. En cas de cession, les plus-values deviennent imposables au nom de l'apporteur au titre de l'année au cours de laquelle l'évènement intervient et aux taux en vigueur à cette date.
  • Éviter l'imposition des plus-values dégagées sur les éléments amortissables. Ces plus-values ne seront donc pas imposables au nom de l'apporteur, elles seront réintégrées dans le résultat imposable de la société sur une période maximale de 5 ans (15 ans pour les immeubles).

 À noter

L'apporteur et la société doivent, conjointement, exercer l'option pour le report d'imposition dans l'acte d'apport ou de constitution de la société. À défaut, la plus-value est taxable immédiatement.

Obligations déclaratives

Pour permettre l’établissement de l’imposition, l’administration fiscale doit être informée de la transmission d'entreprise dans les plus brefs délais.

Ainsi, l'apporteur a 45 jours pour avertir le service des impôts (SIE) de la date à laquelle la cession a été ou sera effective. Le délai court à compter de la publication de la cession au Bodacc ou dans un support d'annonces légales. Dans les 60 jours à compter de cette même date, l'apporteur doit également adresser au service des impôts la déclaration de résultat de l'exercice clos par l'apport.

Le formulaire à remplir pour déclarer les résultats varie selon le régime fiscal de l'entreprise apportée : impôt sur le revenu (BIC), impôt sur le revenu (BNC), impôt sur les sociétés (IS).

Par ailleurs, l'apporteur doit joindre à sa déclaration de résultat un état de suivi des plus-values en report d'imposition.

Formulaire
Déclaration des plus-values en report d'imposition

Cerfa n° 11705

Accéder au formulaire  

Ministère chargé des finances

 À noter

La société bénéficiaire de l'apport doit tenir un registre des plus-values sur les éléments non amortissables dont l'imposition a été reportée. À défaut, la société s'expose à une amende fixée à 5 % des sommes omises.

Enregistrement de l'apport

Lors de la mise en société de l'entreprise individuelle, l'apporteur doit enregistrer la transformation auprès du service fiscal de l'enregistrement. Selon le régime fiscal de la société nouvelle qui recueille l'apport (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés), l'apporteur peut être amené à payer des droits d'enregistrement.

L'enregistrement est gratuit lorsque la société qui recueille l'apport est soumise à l'impôt sur le revenu (IR).

L'enregistrement est payant lorsque la société qui recueille l'apport est soumise à l'impôt sur les sociétés (IS).

Les droits d'enregistrement sont calculés sur la valeur des biens apportés, de la manière suivante :

  • 0 % jusqu'à 23 000 €
  • 3 % entre 23 001 € à 200 000 €
  • Et 5 % au-delà de 200 000 €

Pour les biens immobiliers, le taux est fixé à 5 %.

Toutefois, l'apport peut être enregistré gratuitement si l'apporteur s'engage à conserver pendant 3 ans les titres sociaux (parts sociales ou actions) reçus en contrepartie de l'apport.

 À noter

Les apports passibles de la TVA (ex : apports d'immeubles ou de terrains à bâtir) sont enregistrés gratuitement.

Lors de la mise en société de l'entreprise, l'entrepreneur individuel peut apporter des éléments isolés sans effectuer un transfert intégral de son patrimoine professionnel.

Concrètement, il apporte le fonds de commerce comprenant les éléments suivants :

  • Clientèle
  • Enseigne et nom commercial
  • Droit au bail : droit de prendre la suite du titulaire d'un bail commercial, d'occuper les locaux et de bénéficier d'un droit au renouvellement du bail
  • Mobilier, matériel et outillage : véhicules, machines, ordinateurs, bureaux
  • Droits de propriété intellectuelle : brevets, logiciels, marques, nom de domaine
  • Sommes d'argent : fonds de caisse, toute somme en numéraire conservée sur le lieu d'exercice de l'activité professionnelle et les sommes inscrites aux comptes bancaires dédiés à cette activité
  • Contrats de travail et d'assurance
  • Stock et marchandises

L’apport n'a pas à porter sur l’intégralité du fonds, mais doit comprendre ses éléments essentiels à savoir la clientèle et les éléments qui permettent la conservation et l’exploitation de cette clientèle (bail commercial, nom commercial, enseigne, matériel...). Par exemple, l'apporteur peut conserver les stocks à condition qu’ils ne soient pas indispensables à la poursuite de l’activité par la société bénéficiaire.

  À savoir

Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (régime matrimonial par défaut), il doit obtenir l'accord de son conjoint pour apporter le fonds de commerce et/ou le local en société.

Lorsqu'il apporte son entreprise individuelle (EI) en société, l'entrepreneur alimente le capital social de la nouvelle société. En contrepartie, il devient associé et obtient des droits sociaux (droit de vote et droit aux dividendes) à hauteur de son apport.

L'entrepreneur peut être amené à réaliser différents types d'apports :

  • Apport en numéraire
  • Apport en nature
  • Apport en industrie

Apport en numéraire

L’apport en numéraire consiste, pour l'entrepreneur individuel, à apporter une somme d'argent mise à la disposition de la société. Cette somme d'argent participe à la formation du capital social. Selon la forme juridique de la société bénéficiaire (SARL/EURL, SAS/SASU, SA...), le versement de l'apport est strictement encadré par la loi ou organisé librement par les statuts.

 À noter

Le dirigeant qui réalise un apport en numéraire au profit de sa société peut bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu. Il s'agit de la « réduction IR-PME » égale à 25 % du montant des versements effectués, sous réserve de certains plafonds.

Apport en nature

Lorsqu'il réalise un apport en nature (biens autre qu'une somme d'argent), l'entrepreneur individuel peut choisir entre 3 types d'apports :

  • Apport en propriété
  • Apport en usufruit
  • Apport en jouissance

Le recours au commissaire aux apports est obligatoire pour l’évaluation du fonds de commerce apporté. Néanmoins, dans les SARL et SAS, les associés peuvent décider à l'unanimité que cette intervention n'est pas nécessaire, à condition que chaque apport en nature soit d'une valeur inférieure à 30 000 € et que l'ensemble de ces apports en nature ne dépasse pas la moitié du capital social.

 À noter

Le recours à un commissaire aux apports est facultatif pour l'associé unique d'une EURL ou d'une SASU, personne physique, s'il apporte un élément figurant au bilan de son entreprise individuelle avant la constitution de la société.

Le type d'apport va fixer l'étendue des droits apportés à la société.

L'apport en propriété est l'apport le plus courant. Il se traduit par les 2 éléments suivants :

  • La propriété du fonds de commerce est transférée à la société.
  • Le fonds de commerce est mis à la disposition effective de la société.

Dans le cadre d’un apport en propriété, la société devient propriétaire du fonds. L'entrepreneur individuel doit délivrer le fonds dès que la société est immatriculée au RCS et au RNE. Après l’apport, la société peut disposer librement du fonds de commerce et même le vendre.

 À noter

L'entrepreneur individuel reste commerçant si l'apport est effectué au profit d'une SNC ou d'une SCS.

Un apport en usufruit consiste, pour l'entrepreneur individuel, à accorder à la société le droit d’utiliser le fonds et de percevoir les revenus générés par cet usage. La société bénéficiaire de l'apport est « l'usufruitier ».

En revanche, l'entrepreneur conserve la nue-propriété du bien apporté. Autrement dit, il ne peut plus utiliser et percevoir les revenus issus de ce bien. Le nu-propriétaire peut seulement vendre ou donner le bien, avec l'accord de l'usufruitier.

L’apport en usufruit résulte donc d’un démembrement du droit de propriété, avec le transfert d’un droit réel à la société. Ce mécanisme est très rare en pratique.

L’apport en jouissance consiste, pour l'entrepreneur individuel, à mettre le fonds de commerce à disposition de la société pendant un temps déterminé (durée de la société), tout en restant le propriétaire dudit fonds.

Concrètement, l'entrepreneur permet à la société d'utiliser le fonds mais sans lui transférer aucun droit réel. Le fonds ne fait pas partie de l'actif partageable et ne peut pas être saisi par les créanciers de la société. L'entrepreneur individuel a ainsi l'assurance de récupérer son fonds à la dissoution de la société.

L'apport d’un fonds de commerce en société doit être constaté par un acte écrit authentique ou sous seing privé, à peine de nullité. En pratique, cette obligation est satisfaite par la mention des apports dans les statuts, qui doivent être établis par écrit.

Apport en industrie

L’apport en industrie consiste, pour l’apporteur, à consacrer son activité aux affaires de la société. Il met à la disposition de la société ses connaissances techniques ou professionnelles, son expérience et ses relations.

 À noter

L'apporteur ne peut pas exercer une activité concurrente. Il peut exercer une activité étrangère à l’objet social à condition qu'il ait un temps suffisant à consacrer aux affaires sociales.

Les apports en industrie doivent être mentionnés dans les statuts. L’associé qui apporte son industrie doit exercer son activité pendant toute la durée de la société. Néanmoins, les statuts peuvent prévoir une durée plus courte.

Un apport en industrie n'alimente pas le capital social. En revanche, il donne lieu à l’attribution de titres sociaux (parts sociales ou actions) à l'apporteur, qui contribue aux pertes de l'entreprise à hauteur de son apport. Si l'apporteur se retire de la société ou s’il cesse d’honorer son apport, ses titres sociaux sont annulés.

Par ailleurs, l’apport en industrie disparaît avec le décès de l’apporteur, sans transmission possible aux héritiers ou aux ayants droit. Ces titres en industrie ne peuvent être ni vendus, ni donnés.

 À noter

Les apports en industrie ne sont pas autorisés dans les sociétés anonymes (SA).

Les formalités de publicité sont obligatoires et permettent de rendre la mise en société opposable aux tiers.

Publication dans un support d'annonces légales et au Bodacc

L'entrepreneur individuel doit publier l'apport du fonds de commerce dans un support d'annonces légales, dans les 15 jours à compter de l'apport.

L'annonce doit comporter les mentions suivantes :

  • Éléments concernant l'enregistrement de l'acte (bureau, volume, numéro)
  • Date de l'acte de cession
  • Noms, prénoms et domiciles de l'apporteur
  • Dénomination et siège de la société bénéficiaire de l'apport
  • Nature et siège du fonds
  • Évaluation du fonds
  • Délai pour l'opposition éventuelle des créanciers

De plus, l'apporteur doit solliciter le greffier du tribunal de commerce dans un délai de 3 jours suivant l'insertion dans un support d'annonces légales.

Le greffier publie alors un avis au sein du Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (Bodacc).

  À savoir

L'entrepreneur est dispensé d'effectuer ces formalités s'il apporte son fonds de commerce à une société dont il est l'unique associé (EURL ou SASU).

Opposition des créanciers

Dans les 10 jours qui suivent la dernière publication, tout créancier de l'apporteur peut faire connaître au greffe du tribunal de commerce sa qualité de créancier et le montant des sommes qui lui sont dues.

Dès lors, l'entrepreneur et la société nouvelle disposent de 15 jours pour régler leurs dettes. Il est également possible d'annuler l'apport.

Pour obtenir la propriété ou jouir des biens apportés, la société doit d'abord procéder à son immatriculation au RCS et au RNE. C'est seulement à compter de cette immatriculation que la société obtient la personnalité morale et son propre patrimoine.

L’apport du fonds de commerce à une société s’analyse, sur le plan fiscal, comme une cessation d’entreprise. Il donne donc lieu, pour l’apporteur, à la taxation immédiate des bénéfices d’exploitation réalisés pendant l’exercice ainsi qu'à la taxation des plus-values d’actifs.

L'apporteur doit également faire enregistrer l'apport auprès du service fiscal de l'enregistrement.

Imposition des bénéfices et des plus-values

L'apport du fonds de commerce entraîne l'imposition sur le revenu (IR) des bénéfices non encore taxés réalisés depuis la fin du dernier exercice clos.

L'apport donne également lieu à l'imposition des plus-values professionnelles au taux réduit de 12,8 % pour les plus-values à long terme et au taux progressif de l'impôt sur le revenu pour les plus-values à court terme.

Pour rappel, la plus-value est calculée à partir du prix de cession, diminué de la valeur nette comptable de l'apport.

En cas d'apport en société, le prix de cession correspond à la valeur d'apport, c'est-à-dire la valeur réelle des titres reçus en rémunération de l'apport. Toutefois, on retiendra la valeur réelle du fonds de commerce si elle est supérieure à celle des titres reçus en contrepartie de l'apport.

Quant à la valeur nette comptable, elle fait référence à la valeur d'origine du fonds de commerce. À ce titre, si le fonds de commerce a été créé par l'apporteur, la totalité du prix de cession est retenue pour déterminer la plus-value.

L'apporteur peut opter pour un régime de report d'imposition des plus-values lui offrant les 2 opportunités suivantes :

  • Reporter la taxation des plus-values dégagées sur les éléments non amortissables jusqu'à la cession (vente, apport en société, échange), le rachat ou l'annulation des titres sociaux reçus en rémunération de l'apport. En cas de cession, les plus-values deviennent imposables au nom de l'apporteur au titre de l'année au cours de laquelle l'évènement intervient et aux taux en vigueur à cette date.
  • Éviter l'imposition des plus-values dégagées sur les éléments amortissables. Ces plus-values ne seront donc pas imposables au nom de l'apporteur, elles seront réintégrées dans le résultat imposable de la société sur une période maximale de 5 ans (15 ans pour les immeubles).

 À noter

L'apporteur et la société doivent, conjointement, exercer l'option pour le report d'imposition dans l'acte d'apport ou de constitution de la société. À défaut, la plus-value est taxable immédiatement.

Obligations déclaratives

Pour permettre l’établissement de l’imposition, l’administration fiscale doit être informée de la transmission du fonds de commerce dans les plus brefs délais.

Ainsi, l'apporteur a 45 jours pour avertir le service des impôts (SIE) de la date à laquelle la cession a été ou sera effective. Le délai court à compter de la publication de la cession au Bodacc ou dans un support d'annonces légales. Dans les 60 jours à compter de cette même date, l'apporteur doit également adresser au service des impôts la déclaration de résultat de l'exercice clos par l'apport.

Le formulaire à remplir pour déclarer les résultats varie selon le régime fiscal de l'entreprise apportée : impôt sur le revenu (BIC), impôt sur le revenu (BNC), impôt sur les sociétés (IS).

Par ailleurs, l'apporteur doit joindre à sa déclaration de résultat un état de suivi des plus-values en report d'imposition.

Formulaire
Déclaration des plus-values en report d'imposition

Cerfa n° 11705

Accéder au formulaire  

Ministère chargé des finances

 À noter

La société bénéficiaire de l'apport doit tenir un registre des plus-values sur les éléments non amortissables dont l'imposition a été reportée. À défaut, la société s'expose à une amende fixée à 5 % des sommes omises.

Enregistrement de l'apport

Lors de la mise en société de l'entreprise individuelle, l'apporteur doit enregistrer la transformation auprès du service fiscal de l'enregistrement. Selon le régime fiscal de la société nouvelle qui recueille l'apport (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés), l'apporteur peut être amené à payer des droits d'enregistrement.

L'enregistrement est gratuit lorsque la société qui recueille l'apport est soumise à l'impôt sur le revenu (IR).

L'enregistrement est payant lorsque la société qui recueille l'apport est soumise à l'impôt sur les sociétés (IS).

Les droits d'enregistrement sont calculés sur la valeur des biens apportés, de la manière suivante :

  • 0 % jusqu'à 23 000 €
  • 3 % entre 23 001 € à 200 000 €
  • Et 5 % au-delà de 200 000 €

Pour les biens immobiliers, le taux est fixé à 5 %.

Toutefois, l'apport peut être enregistré gratuitement si l'apporteur s'engage à conserver pendant 3 ans les titres sociaux (parts sociales ou actions) reçus en contrepartie de l'apport.

 À noter

Les apports passibles de la TVA (ex : apports d'immeubles ou de terrains à bâtir) sont enregistrés gratuitement.

La transformation en société peut également prendre la forme d'une cession d'entreprise individuelle à la société nouvellement créée.

Le règlement du marché :

Charte et règlement

Le règlement du marché

  • 6 Septembre 2021
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Transcription textuelle

A R R E T E
D U M A I R E D ’ A U T E R I V E
P o r t a n t r é g l e m e n t a t i o n g é n é r a l e d e s m a r c h é s c o m m u n a u x
Le Maire d’Auterive
Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment les articles L2122-21, L2122-22, L2224-18 à
L2224-29, L2212-1 et L2212-2,
Vu le Code Général de le Propriété des Personnes Publiques,
Vu le Code du Commerce,
Vu le Code rural et de la pêche maritime,
Vu la loi n°2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises dite « Loi
Pinel »,
Vu la loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la
modernisation de la vie économique dite « Loi Sapin II »,
Vu l’ordonnance n° 2017-562 du 19 avril 2017 relative à la propriété des personnes publiques,
Vu l’arrêté préfectoral du 23 février 1979, modifié et complété par l’arrêté du 24 mai 2006 et portant règlement
sanitaire départemental de la Haute Garonne,
Vu la délibération du conseil municipal en date du 2 décembre 2020 portant création et désignation des
membres du comité consultatif du marché de plein vent,
Vu le règlement du marché communal en date du 13 février 1997,
Considérant qu’il appartient au Maire, au titre de ses pouvoirs de police de garantir la sécurité, la salubrité et la
tranquillité publique, sur le territoire communal,
Considérant que parmi ses attributions, le Maire est chargé d’administrer les propriétés de la Commune,
Considérant que les conditions de fonctionnement et d’organisation des marchés communaux relèvent d’un
règlement établi par l’autorité territoriale,
Considérant l’avis favorable du comité consultatif des marchés de la commune d’Auterive en date du 18 juin
2021,
Considérant que les organisations professionnelles intéressées ont été sollicitées en date du 29 juillet 2021,
Considérant les remarques et observations du syndicat National des Marchés de France en date du 11 aout
2021,
Considérant les remarques et observations de la Chambre de Commerce et d’Industrie Toulouse Haute Garonne
en date du 17 aout 2021,
Considérant les remarques et observations de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Haute Garonne en
date du 25 aout 2021,
Considérant les remarques et observations de la Chambre de l’Agriculture de la Haute Garonne en date du 26
aout 2021,
Considérant que les autres organisations professionnelles intéressées n’ont exprimé aucun avis, leurs avis sont
réputés favorable en date du 2 septembre 2021,
Sur proposition de Monsieur le Directeur général des services,
ARRETE
Titre 1 : Dispositions générales
Article 1 : Objet
Le présent arrêté remplace les dispositions de l’arrêté en date du 13 février 1997, relatifs au cahier des charges
portant réglementation du marché de plein vent de la ville d’Auterive.
R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
Liberté – Egalité - Fraternité
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Il encadre le fonctionnement et le déroulement des marché de plein vent qui ont lieu les mardis, vendredis et
dimanches.
Il a également pour objet de définir les conditions d’occupation du domaine public ainsi que le régime des droits
de place correspondant.
Article 2 : Périmètres des marchés nocturnes et de plein vent
Ils sont matérialisés en annexe 1 du présent règlement.
Le mardi
Le périmètre du marché nocturne du mardi est délimité comme suit : Quartier Saint Paul, Place Léonie Toulouse.
Le vendredi
Le périmètre du marché de plein vent du vendredi est délimité comme suit : Quartier de la Madeleine,
Esplanade de la Madeleine.
Le dimanche
Le périmètre du marché de plein vent du dimanche est délimité comme suit : Quartier Saint Paul, Place Léonie
Toulouse.
Article 3 : Horaires
a) Les horaires d’ouvertures et de fermetures du marché
- Mardi : du 1er mai au 31 octobre
o Ouverture à partir de 17h00
o Fermeture au plus tard à 22h00
- Vendredi : du 1er janvier au 31 décembre
o Ouverture à partir de 7h30
o Fermeture à partir de 13h
- Dimanche : du 1er janvier au 31 décembre
o Ouverture à partir de 8h
o Fermeture à partir de 13h
b) Les modalités d’organisation
- Mardi
o Arrivée des commerçants abonnés et réguliers à partir de 16h
o Les emplacements vacants après 17h seront réattribués aux « passagers »
o Installation complète des commerçants non sédentaires au plus tard à 17h30
o Remballage à partir de 21h et départ de tous les commerçants au plus tard à 23h
- Vendredi
o Arrivée des commerçants abonnés et réguliers à partir de 5h
o Les emplacements vacants après 7h30 seront réattribués aux « passagers »
o Installation complète des commerçants non sédentaires au plus tard à 8h30
o Remballage à partir de 13h et départ de tous les commerçants au plus tard à 14h
- Dimanche :
o Arrivée des commerçants abonnés et réguliers à partir de 7h
o Les emplacements vacants après 8h00 seront réattribués aux « passagers »
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o Installation complète des commerçants non sédentaires au plus tard à 8h30
o Remballage à partir de 13h et départ de tous les commerçants au plus tard à 14h
Durant la période des fêtes de fin d’année ou lors de manifestations et afin de tenir compte du calendrier, la
commune se réserve le droit de procéder à un ajustement des modalités d’organisations des différents marchés
de sorte qu’ils puissent avoir lieu dans des conditions raisonnables et acceptables.
Article 4 : Le Comité Consultatif des marchés
Il s’agit d’une instance de concertation chargée d’émettre un avis sur toutes les questions relatives :
- Au règlement des marchés de plein vent
- L’organisation et le fonctionnement de ces marchés (vacances, affectations des emplacements…),
- Les tarifs applicables.
Il est ainsi composé :
- Le Maire, ou un adjoint ou un conseiller municipal en assure la présidence,
- Trois conseillers municipaux désignés par le conseil municipal
- Un représentant du syndicat national des marchés de France
- Trois représentants des commerçants non sédentaires élus par leurs Pairs dans les secteurs suivant : - 1
Petits producteurs – 1 Alimentation (revendeurs) – 1 Produits manufacturés
- Un représentant de la société gestionnaire des marchés de plein vent,
- Le responsable de la Police Municipale et/ou le DGS.
Titre 2 : Attributions des emplacements et droits de place
Article 5 : Nature des emplacements
Les emplacements se situent sur le domaine public communal, dont l’occupation est conditionnée par
l’obtention d’une autorisation « intuitu personae » délivrée par l’autorité territoriale. Ce titre ne confère qu’un
droit d’utilisation, il ne peut avoir qu’un caractère temporaire, précaire et révocable. En aucun cas un bail
commercial pourra être consenti.
Il est interdit de louer, prêter, céder, vendre tout ou partie d’un emplacement ou d’en faire négociation de
quelque manière que ce soit.
Article 6 : Règles d’attribution générales
Les marchés de plein vent de la commune sont ouverts à tous, producteurs, commerçants sédentaires ou non,
artisans ou prestataires de services, légalement inscrit au registre de commerce ou au répertoire des métiers.
Les règles d’attributions générales sont fixées par le Maire. Elles sont fondées sur des motifs tirés de l’ordre
public et de la bonne gestion des marchés communaux (occupation optimale et efficace du domaine public). Le
choix de l’emplacement attribué est fait, en fonction de l’activité exercée, des besoins des marchés, de
l’assiduité, de la fréquentation des marchés par les professionnels et du rang d’inscription des demandes.
Toute demande d’emplacement fera l’objet d’un avis préalable du comité consultatif des marchés.
Il ne peut être attribué qu’un seul emplacement par entreprise.
Dans la mesure du possible, l’organisation du marché respectera la répartition suivante :
- 80% de la surface totale du marché dédié aux abonnés,
- 20% dédié aux « passagers » dont au maximum 5% pour les activités de posticheurs et démonstrateurs.
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Pour toute attribution d’un emplacement, le commerçant bénéficiaire devra impérativement présenter, au
placier ou à la police municipale, les originaux des documents lui permettant d’exercer son activité, ainsi que
l’autorisation d’occupation temporaire (AOT) qui lui aura été adressée.
Article 7 : Règles d’attribution des emplacements
a) Attribution des emplacements vacants fixe
Les emplacements vacants sont d’abord attribués à l’usager abonné le plus ancien sous réserve que cela
respecte une certaine harmonie et permettent à chaque commerçant présent d’exercer pleinement son activité.
L’abonné doit ainsi adresser une demande écrite de changement de place au Maire.
Si aucun abonné ne sollicite l’emplacement vacant, il sera attribué au demandeur non abonné en fonction des
articles vendus, de l’harmonie générale du marché indispensable à son attractivité et de l’ancienneté de la
demande.
Toutefois un emplacement peut être attribué en priorité à un commerçant exerçant une activité non
représentée sur le marché ou de manière très insuffisante.
b) Attribution des emplacements « abonnés » et « réguliers »
L’autorisation d’occupation temporaire du domaine public (AOT) délivrée sur la base d’un abonnement confère
à son titulaire un emplacement déterminé. Les abonnements sont trimestriels.
Les demandes d’attributions d’emplacements fixes, selon le principe de l’abonnement, doivent être formulées
par écrit au Maire d’Auterive.
Elles sont également accompagnées des photocopies des documents obligatoires permettant d’exercer une
activité de distribution sur le domaine public :
- D’un extrait Kbis de moins de 3 mois, du document D1 pour les artisans, ou de l’attestation MSA pour les
producteurs,
- carte de commerçant non sédentaire,
- assurance professionnelle en cours de validité.
Les demandent mentionnent précisément :
- les coordonnées du commerçant : nom et prénom du postulant, adresse postale, téléphone, adresse
email…
- ses besoins en métrage linéaire,
- s’il doit obtenir un accès en électricité
- les jours de marchés sollicités.
Les emplacements sont attribués dans l’ordre chronologique d’inscription, sous réserve que les professionnels
soient en mesure de fournir les documents attestant de leurs qualités définies.
L’AOT est délivrée uniquement par écrit. Elle est valable 1 mois à compter de sa réception par le commerçant
demandeur. Le présent règlement accompagne la transmission de cette AOT. Le commerçant est réputé en
connaitre le contenu et s’engage à le respecter.
Au-delà de ce délai d’un mois, et faute de s’être présenté sur le marché, le commerçant ne pourra plus
revendiquer de droit à un emplacement. L’autorisation étant devenue caduque. S’il souhaite toujours un
emplacement sur le marché, il devra à nouveau en faire la demande par écrit selon les conditions énoncées aux
précédents alinéas.
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Afin de tenir compte de la vocation du marché, il est interdit à tout abonné d’exercer une nature de commerce
autre que celle déclarée, et pour laquelle une autorisation a été délivrée. Tout changement devra avoir fait
l’objet d’une demande et d’un accord écrit du Maire.
Comme pour la demande initiale, une réponse de la Ville sera apportée par écrit en tenant compte de
l’harmonie générale du marché et de la complémentarité des offres proposées de nature à garantir son
attractivité.
Les emplacements seront réservés au titulaire chaque jour de marché selon les horaires définis à l’article 3b.
Passé cette heure, ils seront considérés comme vacants et pourront être attribués à un autre commerçant
pour le marché du jour uniquement.
Copie de la demande ainsi que de la décision d’attribution d’un emplacement seront transmise à la police
municipale et au placier pour inscription sur le registre ad hoc.
c) Attribution des emplacements « passagers »
Les emplacements dits « passagers » sont constitués des emplacements déclarés vacants du fait de l’absence
ponctuelle d’un commerçant dit « abonné » ou « régulier » aux heures d’ouvertures du marché.
Les personnes désirant obtenir un emplacement pour le marché en cours, doivent se présenter au chef placier
selon les horaires définis à l’article 3b. Un emplacement ne pourra leur être attribué, qu’à la condition de
remettre les documents d’activité non sédentaire prévus à l’article 10.
Conformément au principe d’égalité devant le service public et à l’accès au domaine public, les attributions
d’emplacement « passager » s’effectuent dans l’ordre chronologique des arrivées.
d) Attribution d’un emplacement aux commerçants sédentaires
Un commerçant ou artisan sédentaire de la commune peut faire une demande d’emplacement sur le marché
sous réserve de s’acquitter au préalable des formalités administratives nécessaires (exemple : jonction
d’activités non sédentaires à son registre de commerce sédentaire…). Toute demande devra se faire par écrit.
Le commerçant sédentaire ne pourra exposer que les marchandises prévues dans l’attribution de son
autorisation et directement liées à l’activité principale exercée dans son établissement.
Comme pour les commerçants non sédentaire, l’emplacement est accordé « intuitu personae ». Il est donc
interdit de le céder ou le prêter à un autre commerçant, ou à toute autre personne, à titre gracieux ou onéreux.
Il en est de même pour les règles d’assiduité prévues à l’article 8 du présent règlement.
L'attribution de l'emplacement est assujettie au paiement de droits de place dans les mêmes conditions que
autres occupants
e) Attribution d’un emplacement aux associations
Toute demande d’emplacement sur le marché de plein air par une association à but lucratif doit faire l’objet
d’une demande écrite qui sera soumise à l’avis du Maire, après consultation du comité consultatif des marchés.
Elles devront satisfaire aux obligations prévues par l’article L442-7 du code du commerce et notamment prévoir
l’inscription, dans leurs statuts, de l’exercice habituel de leurs activités marchandes. A défaut elles ne pourront
être accueillies sur le marché que de manière occasionnelle.
S’agissant des associations à but non lucratives, elles pourront être accueillies sur le marché de manière
occasionnelle uniquement. Toute demande d’emplacement devra se faire par écrit.
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Article 8 : Assiduité au marché
a) Généralités
Chaque commerçant qui intègre le marché en qualité d’abonné s’engage à un taux de présence obligatoire : le
commerçant ne doit pas avoir été absent, sans en avoir averti le service compétent, plus de 3 marchés
consécutifs ou plus de 6 marchés par an. A défaut, il perdra automatiquement son droit à emplacement.
b) Les cas d’autorisations d’absences
1. Le congé annuel
Chaque commerçant abonné dispose d’un droit à congé annuel d’un maximum de 5 semaines.
La période de congé doit impérativement être communiquée à la Mairie au moins 1 mois avant sa prise d’effet.
Dans un souci d’optimisation et de valorisation du marché, la Ville se réserve le droit d’attribuer cette place aux
« passagers », durant cette vacance.
2. La maladie
En cas de maladie, le titulaire devra remettre un arrêt de travail attestant de son impossibilité d’être présent sur
le marché durant la durée « prescrite ».
En cas d’absence prolongée du titulaire (longue maladie, incapacité…), pour raison de santé, le conjoint ou
collaborateur, pourra le remplacer, sous réserve de pouvoir attester de sa qualité.
3. Cas particuliers des producteurs
En raison de la nature de son activité et du caractère saisonnier des produits proposés le commerçant abonné,
ayant la qualité exclusive de producteur, est autorisé à s’absenter pour une durée prolongée sans perdre le
bénéfice de son emplacement.
Dans ce cas, le commerçant devra impérativement communiquer à la Mairie, au moins 1 mois avant leurs prises
d’effet, les dates ou période d’absences.
Durant cette période, la Commune se réserve le droit d’attribuer cette place vacante aux « passagers ».
Article 9 : La cessation d’activité
a) L’arrêt volontaire d’activité ou la cession du fonds de commerce
Dans ce cas, le titulaire de l’emplacement peut faire usage d’un droit de présentation d’un successeur (conjoint,
collaborateur, descendant, tiers) à l’autorité territoriale.
De même, en cas de cession du fonds de commerce et conformément à l’article L2224-18-1 du Code Général
des Collectivités Territoriales, le titulaire d’un emplacement abonné, qui exerçait son activité sur le marché
depuis plus de 3 ans, peut présenter au Maire un successeur.
Cette personne doit être immatriculée au registre du commerce et des sociétés. En cas d’acceptation par le
Maire, elle est subrogée dans ses droits et ses obligations.
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Toute proposition de successeur sera ensuite étudiée par les services compétents de la Mairie et devra être
soumise, pour avis, au Comité consultatif des marchés. Elle ne peut s’entendre comme un accord tacite
émanant de l’autorité territoriale
La décision du Maire sera notifiée au titulaire du droit de présentation et au successeur présenté dans un délai
de 2 mois à compter de la réception de la demande.
b) Le décès
Sont prioritaire à la succession de l’emplacement du titulaire, sous réserve d’une autorisation expresse du
Maire :
- Le conjoint
- Les descendants directs exerçants le même métier
S’agissant du droit de présentation, il est transmis aux ayants droits du titulaire qui peuvent en faire usage au
bénéfice de l’un d’eux. A défaut d’exercice dans un délai de 6 mois, à compter du fait générateur, le droit de
présentation est caduc.
c) La liquidation
Si la cessation d’activité résulte d’une décision de justice, le titulaire perd la totalité de ses droits en matière de
présentation d’un successeur.
Article 10 : Documents professionnels obligatoires
Toute demande d’emplacement sur le marché communal devra être accompagnée de la copie des pièces ciaprès énumérées.
Aucun emplacement ne sera attribué en l’absence de ces documents ou même d’une partie.
L’administration se réserve la possibilité d’en demander la présentation à tout moment.
Toutes modifications devront être communiquées à la Mairie dans un délai raisonnable.
Tous les ans, et avant le 31 janvier de l’année en cours, tous les commerçants devront impérativement
remettre à la Mairie l’ensemble des documents en cours de validité les autorisant à exercer leur activité ainsi
que la fiche de renseignement permettant de les identifier.
a) Les professionnels : artisans, chefs d’entreprises, autoentrepreneurs, gérants
Ils doivent justifier du document administratif permettant l’exercice d’une activité commerciale ou artisanale
ambulante, ou pour les nouveaux déclarants exerçant une activité ambulante, du certificat provisoire (valable 1
mois) remis préalablement à la délivrance de la carte.
Il est rappelé que seuls les professionnels titulaires d'un brevet, certificat et diplôme ou qui ont une
expérience supérieure à 5 ans dans la préparation, fabrication, manipulation exposition, transport, mise en
vente des denrées animales ou d'origine animale sont dispensé de la présentation du récépissé de la
déclaration Cerfa 13984*05.
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b) Les commerçants ressortissants de l’UE domiciliés en France ou non
Ils doivent :
- S’être acquittés des formalités administratives nécessaires auprès des chambres consulaires et
tribunaux compétents,
- Être en possession de la carte leur permettant d’exercer une activité ambulante.
c) Les commerçants étrangers hors UE
Ils doivent s’être acquittés des formalités administratives nécessaires auprès des chambres consulaires et
tribunaux compétents et être en possession :
- D’un extrait Kbis de moins de 3 mois, du document D1 pour les artisans, ou de l’attestation MSA pour les
producteurs,
- De la carte leur permettant d’exercer une activité ambulante,
- De la carte de résident temporaire ou d’un titre de séjour en cours de validité,
- D’une pièce d’identité.
d) Les conjoints, collaborateurs ou salariés
Si le chef d’entreprise est présent : il demeure entièrement responsable de son banc ainsi que de la qualité des
personnes qui l’accompagnent
Si le chef d’entreprise n’est pas présent : la personne qui assure sa représentation devra être en capacité de
justifier de sa qualité à pouvoir occuper le banc. A défaut, elle ne pourra être autorisée à déballer sur le marché.
e) Les exploitants agricoles ou pêcheurs professionnels
Ils doivent justifier de leur qualité par tous documents attestant et faisant foi.
Les producteurs agricoles fourniront une attestation des services fiscaux justifiant qu’ils sont producteurs
agricoles exploitants, ou tout autre document tels que le relevé parcellaire des terres par exemple
NB : afin de dissiper toute incertitude sur la qualité de producteur de l’exploitant, la commune pourra être
amené à demander au commerçant de lui fournir l’attestation « producteur » établi par la Chambre
d’Agriculture confirmant que les produits proposés à la vente sont bien issus de son exploitation.
Les pêcheurs produiront leur inscription au rôle d’équipage délivrée par l’administration des affaires maritimes,
ainsi que tous documents justifiant l’autorisation de l’exploitation de leur activité (exemple : copie de l'arrêté
préfectoral autorisant l'élevage et la production de coquillages vivants, copie de l'arrêté préfectoral autorisant
une exploitation de pisciculture, permis d'armement, inscription au Registre des Actifs Agricoles…)
Article 11 : Assurance professionnelle du commerçant
L’assurance professionnelle est obligatoire et doit être transmise aux services municipaux chaque année. Tous
les titulaires d’emplacements abonnés ou non doivent justifier d’une assurance, en cours de validité et couvrant
au titre de l’exercice de leur profession et de l’occupation de l’emplacement, leur responsabilité professionnelle
pour les dommages corporels et matériels causés à quiconque par eux-mêmes, leurs employés ou leurs
installations.
La commune décline toute responsabilité en cas d’accidents sur les marchés, de dommages corporels et/ou
matériels dont les commerçants présents pourraient être à l’origine.
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Article 12 : Retrait ou modification des autorisations d’emplacements
a) Le retrait
Le retrait de l’autorisation pourra être prononcé par le Maire, après avis du comité consultatif, dans les cas
suivants (liste non exhaustive)
- Défaut d’occupation tels que défini à l’article 8 du présent règlement, et ce, même si le droit de place
est régulièrement acquitté,
- Défaut de paiement,
- Retard d’au moins deux mois consécutifs dans le paiement des échéances, pour les commerçants
abonnés et sans préjudice des mesures administratives auquel il peut donner lieu (émission d’un avis
des sommes à payer par exemple),
- Non-conformité des documents professionnels obligatoires ou falsification de ceux-ci,
- Infractions ou fautes, aux dispositions du présent règlement, et aux réglementations en vigueur, après
avertissement et le cas échéant établissement d’un procès-verbal,
- Comportement de nature à menacer ou troubler l’ordre public : sécurité, tranquillité et salubrité
publique,
- À tout moment pour un motif tiré de l’intérêt général,
- En cas de suppression du marché communal justifiée par délibération du conseil municipal après
consultation des organisations professionnelles
- …
b) La modification
La réalisation de travaux ou l’organisation de manifestation, peuvent entrainer le déplacement temporaire des
commerçants.
La commune en informera les intéressés par écrit et s’engagera à trouver un accord amiable sur la nouvelle
répartition des emplacements.
En dehors de ces changements temporaires, le déplacement des marchés ou la modification pérenne de leurs
périmètres font au préalable l’objet d’une consultation des organisations professionnelles intéressées.
En aucun cas, il ne pourra être prétendu, à une indemnité ou remboursement quelconque dans le cadre d’un
retrait temporaire ou définitif de l’emplacement.
En cas d’intempéries, d’alertes météorologique ou pour tout autre motif menaçant la sécurité des commerçants
et des usagers, la Commune pourra interdire la tenue du marché. Les commerçants ne pourront en aucun cas
prétendre à une indemnité ou un remboursement quelconque, même dans le cas d’une annulation tardive.
Article 13 : Régime des droits de place
a) Les emplacements
L’application du droit de place est faite selon l’emplacement et l’avantage commercial qu’il procure au
commerçant.
Les montants sont ceux fixés par délibération du Conseil municipal, après avis du comité consultatif des
marchés, selon la grille tarifaire figurant à l’annexe 2 du présent règlement.
Pour les commerçants abonnés, le paiement est effectué trimestriellement (le 1er mois) en référence à
l’échéancier préalablement transmis et accepté par le commerçant.
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Pour les commerçants « passagers » et « réguliers », le paiement est réalisé sur la base des pointages réalisés
par les agents placiers directement sur le marché.
Le défaut ou le refus de paiement des droits de place dus, pourra entrainer l’éviction du professionnel concerné
sans préjudice des poursuites à exercer par la commune ou le trésor public.
b) Les branchements électriques
La mairie met à disposition des commerçants un certains nombres d’armoires de distribution d’énergie
électrique.
Il appartient aux commerçants, en fonction de l’emplacement où ils se trouvent par rapport aux bornes
électriques, d’équilibrer les branchements afin d’éviter tous problèmes de disjonction.
Il est rappelé que seuls sont autorisés, les branchements indispensables au fonctionnement du commerce.
Titre 3 : Police des emplacements
Article 14 : L’autorité de police sur le marché
La police et la gestion du marché peut être assurée par un délégataire, dûment habilité, dans le cadre d’un
contrat de concession de service publique.
Elle peut, lorsque les circonstances l’exigent, faire appel au service de police municipale, présent sur place
durant toute la durée du marché
Article 15 : Tenue des emplacements
Les marchés doivent se tenir impérativement sur les périmètres définis à l’article 2 du présent règlement. Les
commerçants dont l’étal sera installé en dehors du périmètre pourront faire l’objet de sanction.
Sont admis, pour les commerçants non sédentaires, les tréteaux, parapluies forains et « véhicules-magasins »
préalablement autorisés.
Les fixations au sol sont strictement interdites.
Les étals, parasols et auvents doivent être positionnés à l’aplomb du traçage peint au sol. Ils sont d’une
profondeur suffisante pour permettre l’exercice normal de la profession. Ils respectent les distances fixées pour
la circulation des véhicules de secours par exemple ou le passage des piétons (3m au minimum)
Les stands doivent être maintenus en parfait état de propreté durant toute la durée du marché. Le réassort des
marchandises proposées à la vente devra être dissimulé sous les étals et installé à au moins 30 cm du sol.
Article 16 : Règles de stationnement des véhicules des commerçants
L’accès des véhicules des professionnels du marché est permis sur l’ensemble du périmètre du marché de plein
vent, pour l’installation des bancs le matin et le rechargement des marchandises en fin de marché selon les
horaires définis à l’article 3 du présent règlement.
En dehors des périodes d’installation et de remballage des bancs, les véhicules servant au transport et à
l’approvisionnement des commerçants, ainsi que ceux dont sont propriétaires les salariés et collaborateurs des
commerçants, sont exclus du périmètre des marchés.
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Cette interdiction s’applique également dans les rues adjacentes et les parkings situés à proximité immédiate,
(ceux-ci étant réservés à la clientèle).
Les commerçants sont seul responsable de leur véhicule de transports et de leurs marchandises. La Ville
d’Auterive décline toute responsabilité en cas de vol commis à l’intérieur ou sur les véhicules professionnels,
ainsi que des dommages matériels survenant sur ces mêmes véhicules, du fait des manœuvres exécutées par les
conducteurs sur le site.
Aucun véhicule ne sera autorisé à stationner dans le périmètre du marché, à l’exception des camions magasins
préalablement autorisés et seulement s’ils servent, de façon effective, de surface de vente.
En fonction de conditions météorologiques exceptionnelles (avis de tempête délivrée par la Préfecture de
Haute-Garonne, alerte vigilance orange émanant de météo France…), les véhicules des commerçants pourront
être maintenus durant toute la durée du marché. Ils devront obligatoirement se positionner dans la seule
emprise de chaque banc considéré, sans pouvoir déborder sur les emplacements voisins ou dans les allées de
circulation.
Tout commerçant imposant de son propre chef le stationnement continu de son véhicule professionnel sur la
place, alors même que les conditions climatiques énoncées précédemment ne sont pas réunies, se verra
appliquer la procédure de sanction prévue à l’article 28 du présent règlement et son véhicule, alors en
stationnement interdit et en infraction sera verbalisé.
Article 17 : Signalisations des emplacements
a) Les producteurs agricoles
Les producteurs qui proposeront à la vente des produits de leur exploitation agricole placeront, en apparence,
au-devant et au-dessous de leurs marchandises, une pancarte rigide portant en gros caractère le mot
« PRODUCTEUR ».
Cette pancarte devra être apposée exclusivement sur ce type d’étalage.
b) Les « revendeurs »
Lorsque le commerçant exerce une activité de revendeur, il doit préciser le pays de provenance de ses produits
de manière apparente et suffisamment visible de la clientèle.
Article 18 : Nature des marchandises
Il est rappelé que seules les marchandises, prévues au registre du commerce et telles qu’autorisées dans le
cadre de la demande initiale d’emplacement, pourront être soumises à la vente.
Toute nouvelle catégorie ou typologie de marchandises que le commerçant souhaitera proposer à sa clientèle
devra faire l’objet d’une nouvelle demande dans les conditions de l’article 7 du présent règlement.
Article 19 : Appareils de mesures
Les commerçants qui procèdent à la vente d’article au poids et/ou au mètre, doivent posséder des appareils de
pesages et de mesures contrôlés et installés de manière à être parfaitement visible par la clientèle.
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Article 20 : Vente d’objets usagers
Les fripiers se conforment strictement aux dispositions de l’arrêté ministériel du 25 avril 1995, relatives à
l’information du consommateur, aux conditions de vente de ces éléments.
La mention vêtements ou textiles « d’occasion » sera apposée sur un écriteau lisible, placé à proximité des
articles concernés.
Titre 4 : Police Générale
Article 21 : Vente illégale sur le domaine public communal
Toute personne qui ne serait pas en possession des documents mentionnés à l’article 10 du présent règlement
ou qui ne les aura pas transmis dans le délai imparti (s’agissant des abonnés), ne peut légalement exercer une
activité de vente sur le domaine public, dans le cadre des foires, marchés communaux ou manifestations qui le
nécessiteraient.
De manière exceptionnelle, un commerçant non-détenteur de sa carte de commerçant, pourra être autorisé à
s’installer sur le marché, s’il justifie de son inscription au registre du commerce ou au répertoire des métiers. Il
devra en outre présenter ses papiers définitifs dans un délai maximum d’un mois après son installation.
Article 22 : Ordre et tranquillité sur le marché
Il est interdit à toute personne de troubler la sécurité, la tranquillité et l’ordre sur les marchés communaux.
Les commerçants ou leurs collaborateurs qui auraient un comportement injurieux, agressif ou encore qui
interpelleraient les usagers par des cris, se verront interdits de marché par décision du Maire après avis du
comité consultatif des marchés.
La Ville pourra interdire à un commerçant de déballer, sans aucune indemnité, en cas de non-paiement de
redevance, de tromperie sur la marchandise, de falsification de ses papiers ou de non-respect du périmètre.
Il est interdit aux commerçants, conjoint, collaborateur(s) ou à leur(s) personnel(s) (liste non exhaustive) :
- D’installer dans son stand des braseros ou tout autre appareil de chauffage
- De procéder à des ventes dans les allées, d’aller au-devant des passants pour leur offrir leurs
marchandises sur le chemin ou de les entrainer, par le bras ou les vêtements, près des étalages
- De disposer des étalages au travers du passage, ou d’une manière à masquer les étalages voisins dans la
même allée. Les barnums, parapluies et étalages de marchandises devront être placés de manière à ne
pas gêner, masquer ou obstruer les vitrines
- De suspendre des objets ou marchandises pouvant occasionner des accidents,
- De ne pas respecter un intervalle de passage, garantissant la sécurité de tous, entre les étalages de
vente,
- De tuer, saigner ou plumer des animaux sur le marché
- De vendre des animaux qui ne seraient pas destinés à l’alimentation humaine
- De vendre des produits illicites (contrefaçons, cigarette, stupéfiants, armes...) comme de vendre à la
sauvette.
- D’annoncer par des cris abusifs et répétés la nature, le prix et la qualité des marchandises
- D’installer leur marchandise à même le sol
- De consommer de l’alcool durant l’exercice de son activité au sein du périmètre du marché
- D’installer des panneaux publicitaires, ou chevalets dans les allées ou devant le stand, en empiétant sur
l’alignement
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- Faire du prosélytisme religieux, politique ou philosophique
- …
Sont également interdites les activités suivantes :
- Jeux de hasard ou d’argent
- La mendicité sous toutes ses formes
La distribution et la vente de journaux écrits ou imprimés quelconques est strictement réglementée par la loi.
Est exclu du cadre du marché communal, l’attribution d’un emplacement afin d’y exercer cette activité
La circulation est interdite dans les allées réservées au public pendant les heures d’ouvertures des marchés :
- Avec des bicyclettes, trottinettes et tous type de transports similaires (sauf si tenue en main),
- Des chiens, exceptés s’ils sont tenus en laisse et éloignés des emplacements destinés à la vente de
produits frais
NB : ces règles de comportement s’appliquent également aux clients et usagers présents sur les marchés.
Article 23 : Propreté et hygiène
Les commerçants doivent se conformer aux réglementations en vigueur en matière d’hygiène et de sécurité.
Les professionnels qui vendent des produits alimentaires aux consommateurs sont responsables :
- Des conditions d’hygiène de leur établissement ou point de vente
- De la qualité sanitaire des denrées alimentaires remises au consommateur final
Ils sont tenus notamment :
- De se déclarer auprès des services vétérinaires (DDPP)
- De prévoir des dispositifs pour permettre aux personnes manipulant les aliments de se nettoyer les
mains de manière régulière et hygiénique
- D’entretenir, nettoyer, désinfecter les surfaces en contact avec les aliments y compris les comptoirs de
vente, les étals, les tables…
Tous les produits d’origine animale doivent être commercialisés sous le régime de la chaine du froid en
respectant toutes les règles d’hygiènes prévues.
Article 24 : Gestion des déchets
a. Règles générales
Les commerçants présents sur les marchés, s’engagent à respecter les règles de tris sélectifs et à adopter un
comportement respectueux de l’environnement. De la même manière, ils encouragent les passants et clients à
adopter les mêmes gestes et à laisser les lieux propres derrière leur passage.
Les emplacements doivent être laissé intacts après le marché.
Les déchets d’origine animale et/ou végétale font l’objet d’un dépôt dans des emballages étanches et déposés
dans les containers collectifs de ramassage des ordures ménagères.
Les déchets de type cartons, cageots, caisses en polystyrènes ou tout autre déchet de même nature devront
obligatoirement être récupérés et évacués directement dans les bennes mises à disposition par la commune.
Les poissonniers veillent à ce que l’eau de fusion de la glace ne s’écoule pas dans les allées et aux abords des
étalages voisins. Ils s’engagent également à remporter avec eux la glace utilisée sur leurs étals.
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Les camions magasins font l’objet d’une protection spécifique mise en place par les commerçants afin d’éviter
tous problèmes dus aux taches d’huile.
Les rôtisseurs protègent le sol et les abords de leur emplacement de toutes tâches.
Il est strictement interdit à tous les commerçants de déposer leurs déchets au sol dans la rue et dans des lieux
et containers qui ne seraient pas prévus à cet effet.
b. Pour le marché du vendredi
La commune met à disposition des commerçants des bennes de tri permettant de valoriser les déchets
recyclables. Chaque benne sera dotée de signalétique afin de faciliter l’utilisation.
Ainsi trois bennes seront mises à disposition comme suit :
- Une benne exclusivement dédiée au bois,
- Une benne spécifique pour le carton,
- Une benne pour les ordures ménagères dans laquelle seront également mis les plastiques.
Les commerçants s’engagent à n’utiliser ce service que pour les déchets provenant du marché d’Auterive.
Un(e) ambassadeur-rice de tri les accompagnera dans cette démarche.
Les autres déchets ou encombrants devront être repris par les commerçants et emmenés par eux à la
déchèterie.
Les commerçants présents devront respecter ces règles de tri sous peine de sanction prévue dans l’article 27
ou de suppression du service.
c. Pour le marché du dimanche et le marché nocturne du mardi
Seul un container pour le dépôt des ordures ménagères sera mis à disposition des commerçants. Aucun autre
déchet ou encombrant ne sera pris en charge par les services municipaux.
Les autres déchets ou encombrants devront être repris par les commerçants et emmenés par eux à la
déchèterie.
Tout manquement fera l’objet de sanction prévue à l’article 26 du présent règlement.
Titre 5 : Dispositions particulières
Article 25 : Les ventes au déballage
Les ventes au déballage font l’objet d’une réglementation distincte du présent règlement. Elles sont
réglementées par le Code du Commerce et sont de ce fait soumises à déclaration préalable auprès de la Mairie.
Le non-respect de ces règles pourra entrainer l’établissement d’un procès-verbal pour transmission à la
DIRECCT.
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Article 26 : La vente d’alcool
Conformément au code de la santé publique, la vente de boissons alcoolisées de 3
e
catégorie, à consommer sur
place ou à emporter est autorisée sur le marché de plein vent sous réserves du respect des dispositions du code
précité.
Selon la nature de son activité le commerçant devra détenir au préalable :
- Pour la vente à emporter : la « petite licence à emporter »
- Pour la consommation sur place incluant la vente à emporter : la licence de 3e
catégorie dite « licence
restreinte.
La commune se réserve le droit d’en demander la présentation au commerçant à tout moment.
Dans les cas où le commerçant propose la consommation de boisson alcoolisée de 3e
catégorie, sur place, il
devra notamment transmettre, au préalable, à la commune, le permis d’exploitation justifiant de sa
participation à la formation obligatoire, tels que le code de santé publique le prévoit.
Article 27 : Infractions
Elles sont applicables pour une année civile.
Les infractions au présent règlement sont susceptibles de faire l’objet de poursuites conformément aux lois et
règlements en vigueur devant les tribunaux territorialement compétents, sans préjudice des mesures
administratives auxquelles elles peuvent donner lieu.
a) Les sanctions « classiques »
Tout manquement aux dispositions du présent règlement fera l’objet d’une sanction prononcée comme suit :
- 1
er manquement : un avertissement
- 2
e manquement : une éviction d’une semaine
- 3
e manquement : une éviction d’un mois
- 4
e manquement : une éviction définitive
Il est précisé que l’application d’une sanction sera proportionnée à l’importance et la gravité de l’infraction au
présent règlement.
En outre, l’éviction provisoire d’un commerçant ne saurait avoir pour effet de suspendre le paiement de son
emplacement.
b) Les sanctions prononcées à titre exceptionnelles
En réponse à une infraction d’une particulière gravité et dans un contexte d’urgence à agir, un comité sanction
sera prévu. Il sera composé notamment du Président de l’association des marchés et de représentant (s) de la
Ville et de toute autre personne que la municipalité jugera utile à la prise de décision de manière impartiale. Il
pourra statuer sur le prononcé de la sanction sans que le recours au comité consultatif ou à toute autre instance
ne soit nécessaire.
Article 28 : Entrée en vigueur
Le présent règlement entrera en vigueur à compter de sa signature, son affichage et sa transmission au
représentant de l’Etat pour contrôle de légalité.
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Article 29 : Application et voies de recours
Monsieur le Directeur général des services, Monsieur le Commandant de Brigade de Gendarmerie et Monsieur
le Chef de la Police municipale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Toutes dispositions contraires au présent arrêté sont abrogées.
Cet arrêté est susceptible de faire l’objet :
- D’un recours administratif pris en la forme d’un recours gracieux auprès de l’auteur de l’acte,
- D’un recours pour excès de pouvoir auprès du Tribunal Administratif territorialement compétent dans un
délai de deux mois à compter de la notification de l’acte attaqué.