Marchés de plein vent

À Auterive, pour faire le plein de produits frais, il y existe deux marchés de plein vent toute l'année, le vendredi et le dimanche matin de 8h à 12h et un marché nocturne de mai à septembre, de 18h à 21h.

Je vais au marché !

Toute l'année :

  • Le vendredi matin de 7h30 à 13h sur l’Esplanade de la Madeleine
  • Le dimanche matin de 8h à 13h sur la Place Léonie Toulouse

De mai à octobre :

  • Le mardi soir de 17h à 21h sur la Place Léonie Toulouse

Je veux m'installer sur le marché :

Comment demander un emplacement dans un marché ou une halle ?

Fiche pratique

Protection sociale des travailleurs indépendants : contributions et cotisations

Vérifié le 20/08/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Les artisans, commerçants, industriels indépendants et leurs époux ou partenaires de Pacs ont un régime de protection sociale qui dépend de la forme juridique de l'entreprise et de la participation du chef d'entreprise. Depuis 2021, les commerçants, artisans et industriels indépendants peuvent effectuer leur déclaration sociale en même temps que leur déclaration fiscale à l'administration fiscale. C'est aussi le cas pour les praticiens et auxiliaires médicaux depuis 2022.

Les travailleurs indépendants suivants relèvent de la sécurité sociale des indépendants :

  • Entrepreneurs individuels et EIRL
  • Gérants et associés de SNC et EURL
  • Gérant majoritaire de SARL

Les gérants égalitaires ou minoritaires de SARL ou les dirigeants de SA et SAS sont assimilés salariés et relèvent du régime général qui s'applique aux salariés.

Le régime de sécurité sociale des indépendants et le régime de sécurité sociale général sont très similaires. Cependant, le régime général offre une meilleure protection en cas d'accident du travail et d'invalidité. De plus, la pension de retraite est habituellement plus élevée.

  • Les cotisations et contributions sociales personnelles suivantes sont obligatoires :

    • Assurance maladie et maternité
    • Indemnités journalières
    • Retraite de base
    • Retraite complémentaire
    • Assurance vieillesse, invalidité-décès
    • Allocations familiales
    • Formation professionnelle
    • CSG-CRDS

    Elles sont calculées sur les revenus professionnels du travailleur indépendant.

    Désormais, au moment de sa déclaration fiscale à l'administration fiscale, le travailleur indépendant transmet en même temps les informations nécessaires au calcul de ses cotisations et contributions sociales. Cette transmission se fait par voie dématérialisée sur le site www.impots.gouv.fr.

    Service en ligne
    Compte fiscal en ligne pour les professionnels (mode EFI)

    Accéder au service en ligne  

    Ministère chargé des finances

  • Les cotisations et contributions sociales personnelles suivantes sont obligatoires :

    • Assurance maladie et maternité
    • Indemnités journalières
    • Retraite de base
    • Retraite complémentaire
    • Assurance vieillesse, invalidité-décès
    • Allocations familiales
    • Formation professionnelle
    • CSG-CRDS

    Elles sont calculées sur les revenus professionnels du travailleur indépendant.

    Désormais, au moment de sa déclaration fiscale à l'administration fiscale, le travailleur indépendant transmet en même temps les informations nécessaires au calcul de ses cotisations et contributions sociales. Cette transmission se fait par voie dématérialisée sur le site www.impots.gouv.fr.

    Service en ligne
    Compte fiscal en ligne pour les professionnels (mode EFI)

    Accéder au service en ligne  

    Ministère chargé des finances

    Si le travailleur indépendant ne transmet pas sa déclaration avant le 2e jour ouvré suivant le 1er mai, il devra transmettre les informations nécessaires au calcul de ses cotisations auprès de l'Urssaf.

    S'il ne transmet pas les informations nécessaires, l'Urssaf s'adressera à l'administration fiscale pour les obtenir. À la réception de ces informations, l'Urssaf donne un délai de 2 mois au travailleur indépendant qui doit lui aussi lui envoyer ces informations.

      À savoir

    en cas de retard dans sa déclaration, le travailleur indépendant devra payer une pénalité égale à 5 % du montant total de ses cotisation et contributions sociales. S'il ne répond pas à l'Urssaf, la pénalité monte à 10 %.

  • Les cotisations et contributions sociales personnelles suivantes sont obligatoires :

    • Assurance maladie et maternité
    • Indemnités journalières
    • Retraite de base
    • Retraite complémentaire
    • Assurance vieillesse, invalidité-décès
    • Allocations familiales
    • Formation professionnelle
    • CSG-CRDS

    Elles sont calculées sur les revenus professionnels du travailleur indépendant.

    Désormais, au moment de sa déclaration fiscale à l'administration fiscale, le travailleur indépendant transmet en même temps les informations nécessaires au calcul de ses cotisations et contributions sociales. Cette transmission se fait par voie dématérialisée sur le site www.impots.gouv.fr.

    Service en ligne
    Compte fiscal en ligne pour les professionnels (mode EFI)

    Accéder au service en ligne  

    Ministère chargé des finances

    Si le travailleur indépendant ne transmet pas sa déclaration par voie dématérialisée, il devra transmettre les informations nécessaires au calcul de ses cotisations auprès de l'Urssaf.

    S'il ne transmet pas les informations nécessaires, l'Urssaf s'adressera à l'administration fiscale pour les obtenir. À la réception de ces informations, l'Urssaf donne un délai de 2 mois au travailleur indépendant qui doit lui aussi lui envoyer ces informations.

      À savoir

    En cas de retard dans sa déclaration, le travailleur indépendant devra payer une pénalité égale à 5 % du montant total de ses cotisation et contributions sociales. S'il ne répond pas à l'Urssaf, la pénalité monte à 10 %.

  • En cas de cessation d'activité l'année précédant celle de la déclaration, il n'y a pas de déclaration à transmettre : l'assuré est directement contacté par la sécurité sociale des indépendants pour déclarer ses revenus.

Ces taux de cotisation et de contribution sont applicables à partir de la 3e année d'activité, sauf pour les cotisations de maladie et maternité valables dès la 1re année d'activité.

 Attention :

Exceptionnellement, les revenus de l'année 2020 ne sont pas pris en compte pour le calcul des IJSS, sauf si ce montant est supérieur à celui calculé en fonction des revenus des années 2021 et 2022.

Maladie-maternité

Taux de la cotisation

Taux applicables en fonction des revenus professionnels de 2022 déclarés en 2023

Revenus professionnels

Taux applicable

Revenus inférieurs à 17 597 €

0,50 %

Revenus compris entre 17 597 € et 26 395,2 €

0,50 % à 4,50 %

Revenus compris entre 26 395,2 € et 48 391 €

4,50 % à 7,20 %

Revenus compris entre 48 391 € et 219 960 €

7,20 %

Part de revenus supérieurs à 219 960 €

6,50 %

Protection du travailleur indépendant suite à une maladie ou un accident

Le travailleur indépendant peut bénéficier d'un aménagement de son temps de travail lorsqu'il reprend son activité suite à une maladie ou un accident (professionnel ou non).

Ce mi-temps thérapeutique doit être motivé par son médecin traitant pour lui permettre soit une rééducation, soit un temps de repos nécessaire.

Il perçoit alors des IJSS pour compenser la perte de revenu.

Le montant de l'IJSS payée au cours du mi-temps thérapeutique est égal à la moitié de l'indemnité versée lors d'un arrêt de travail.

Elle est donc comprise entre 5,635 € et 60,26 € selon le revenu du travailleur indépendant.

Il a droit à cette indemnité pendant une durée maximale de 90 jours sur une période de 3 ans.

 À noter

Le taux de la cotisation d’indemnité journalière des conjoints collaborateurs baisse de 0,85 % à 0,50 %.

Protection du travailleur indépendant en congé maternité

Le travailleur indépendant ou le conjoint collaborateur en congé maternité, peut bénéficier de 2 aides compensatoires :

  • Indemnité journalière
  • Allocation forfaitaire

Il doit cependant respecter les 2 conditions suivantes :

  • Il doit être affilié depuis au moins 6 mois à la date prévue de l'accouchement.
  • Son arrêt de travail doit être au minimum de 8 semaines, dont 6 semaines après l'accouchement.

Il peut être indemnisée pendant 112 jours pour une naissance simple (238 jours pour une grossesse multiple).

Il n'y a pas de délai de carence : le travailleur indépendant touche ses indemnités dés le 1er jour du congé maternité.

  • Elle s'élève à 3 666 €.

    L'entrepreneuse perçoit une 1re moitié au début de l'arrêt, puis la 2de moitié après la durée minimale de repos qui est de 8 semaines (dont 6 après l'accouchement).

    Si l'accouchement a lieu avant la fin du 7e mois de grossesse, l'entrepreneuse perçoit la totalité à la date de l'accouchement.

    Si son revenu annuel moyen sur les 3 années d'activité précédentes est inférieur à 4 113,60 €, l'allocation est réduite à 10 % de sa valeur. Son montant est alors de 631,76 €.

  • Elle s'élève à 60,26 € par jour d'arrêt.

    Pour une naissance simple, avec un arrêt d'au moins 56 jours consécutifs, dont 14 jours immédiatement avant la date d'accouchement, elle s'élève au total à 3 374,73 €.

    Si le revenu annuel moyen de l'entrepreneuse sur les 3 années d'activité précédentes est inférieur à 4 113,60 €, l'indemnité est réduite à 10 % de sa valeur. Son montant est alors de 631,76 €.

      À savoir

    depuis 2020, il n'est plus nécessaire d'être à jour dans le paiement de ses cotisations pour bénéficier des indemnités journalières de maternité.

    • L'allocation forfaitaire de repos maternel s'élève à 1 833 €. Elle est versée à la date de l'arrivée de l'enfant dans votre foyer.
    • L’indemnité journalière forfaitaire s'élève à 60,26 €. La durée maximale de son versement est de 84 jours.

Cotisation indemnités journalières

Taux de la cotisation

Les revenus professionnels doivent être inférieurs à219 960 €.

Le taux applicable est de 0,85 %.

Protection du travailleur indépendant en cas d'arrêt maladie

L'entrepreneur peut bénéficier des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) en cas d'arrêt maladie.

Ces indemnités compensent partiellement et par le moyen d'un forfait, la perte de revenus causée par l'arrêt d'activité.

L'assurance maladie garantit un revenu de remplacement dans des proportions identiques à celles de l'entrepreneur.

Il reçoit le versement des indemnités après l'avis du service médical de la caisse de la SSI.

L'arrêt maladie ou les arrêt maladies cumulés ne doivent pas dépasser 360 jours sur une période de 3 ans. Si les arrêts dépassent ce plafond, alors l'entrepreneur n'a plus doit aux indemnités journalières.

L'entrepreneur doit respecter les conditions suivantes pour avoir accès à ces indemnités :

  • Il doit exercer son activité à titre principal au moment de l'arrêt
  • Il doit avoir un arrêt de travail prescrit par son médecin traitant et le transmettre à la sécurité sociale dans un délai maximum de 48 heures
  • Il doit avoir cessé son activité dès le 1er jour de l'arrêt maladie
  • Ses revenus annuels doivent être supérieurs à 4 113,60 €
  • Il doit être affilié depuis 1 an minimum à la SSI, sauf si il est passé du régime général à la SSI sans temps d'interruption

S'il y a un temps d'interruption entre le passage du statut de salarié du régime général à celui d'indépendant affilié à la SSI, il faut attendre 1 an pour commencer à bénéficier des IJSS.

Un délai de carence de 3 jours s'applique aux arrêts maladie. Concrètement, le travailleur indépendant ne perçoit pas les IJSS pendant les 3 premiers jours de l'arrêt, il ne les perçoit qu'à partir du 4e jour (inclus) de son arrêt. Le délai de carence est supprimé en cas de prolongation par un second arrêt ou lorsque le travailleur indépendant est arrêté une 2ème fois pour le même motif dans un délai de 48 heures.

C'est aussi le cas pour les longues maladies dont les arrêts se prolongent sur 3 ans maximum. Passé ce stade, le délai de carence de 3 jours est applicable.

  À savoir

l'entrepreneur qui a des revenus professionnels inférieurs à 4 113,60 € et qui ne peut donc pas bénéficier des indemnités journalières a accès à la complémentaire santé solidaire (CSS).

Vous pouvez bénéficier des IJSS, même si vous n'êtes pas à jour du paiement de vos cotisations.

Le montant de l'indemnité diffère selon s'il s'agit d'un entrepreneur indépendant ou d'un conjoint collaborateur.

Le montant de l'IJSS correspond à 1/730 de la moyenne de vos revenus des 3 dernières années. Il est compris entre 5,635 € et 60,26 € (correspondant au plafond annuel de la sécurité sociale/730).

L'IJSS est due pour chaque jour, qu'il soit ouvrable ou non.

 Exemple

Vous avez perçu 38 000 € de revenu annuel moyen pendant les 3 dernières années. Vos indemnités journalières sont de : 38 000 € / 730 = 52,05 € par jour.

Pour le conjoint collaborateur, l'indemnité journalière est constituée d'un montant forfaitaire de 24,11 €.

Pour la 1re année d'activité, le revenu annuel moyen correspond au revenu connu entre le début d'activité et le constat de l'arrêt de travail. Il est reconstitué sur une année entière proportionnellement au temps effectivement travaillé.

  À savoir

le revenu d'activité pris en compte pour le calcul de vos indemnités est celui de l'assiette sociale de l'entrepreneur au moment de l'arrêt de travail.

CSG et CRDS

Taux de la cotisation

Il s'agit de la contribution sociale généralisée (CSG) et de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).

  • Le taux est de 9,70 %.

  • Le taux est de 6,70 %.

Allocations familiales

Taux de la cotisation

Taux applicable en fonction des revenus professionnels

Revenus professionnels

Taux applicable

Pour un revenu allant jusqu'à 48 391 €

0 %

Pour un revenu compris entre 48 391 € et 61 589 €

Entre 0 % et 3,10 % (selon le revenu d'activité)

Pour un revenu au-delà de 61 589 €

3,10 %

Cotisation invalidité-décès

Taux de la cotisation

Les revenus professionnels doivent être inférieurs à 43 992 €.

Le taux applicable est de 1,3 %.

Protection du travailleur indépendant invalide

Le travailleur indépendant peut bénéficier d'une pension d'invalidité égale à l'un des montants suivants :

  • 50 % du revenu annuel moyen cotisé en cas d'invalidité totale et durable
  • 30 % du revenu annuel moyen cotisé en cas d'incapacité partielle d'exercer votre métier

  À savoir

le revenu annuel moyen cotisé est égal à la moyenne des revenus des 10 meilleures années de sa carrière, ou à la totalité des années si il a cotisé moins de 10 ans.

Pour pouvoir bénéficier de la pension d'invalidité, le travailleur indépendant doit remplir toutes les conditions suivantes :

  • Il ne doit pas avoir atteint l'âge légal de la retraire (62 ans)
  • Sa capacité de travail ou de revenus doit avoir été réduite d'au moins 2/3
  • Il doit percevoir des indemnités journalières maladie au moment de la demande d'invalidité ou il doit être affilié depuis au moins 1 an au moment de la demande
  • Il doit avoir cotisé sur un revenu d’activité annuel moyen au moins égal à 10 % de la moyenne annuelle des plafonds de la sécurité sociale sur les 3 années précédant la date d'effet de la pension

Si un travailleur indépendant cesse d'être affilié à la sécurité sociale des indépendants, il peut continuer à percevoir la pension pendant 1 an après.

Il peut toucher cette pension jusqu'à l'âge de 67 ans maximum en tant qu'actif.

Il cesse de la percevoir si il choisit de bénéficier avant 67 ans de ses droits à la retraite pour inaptitude au travail.

Cotisation retraite

Taux de la retraite de base

Pour la part des revenus professionnels inférieure à 43 992 €, le taux de la cotisation est de 17,75 %.

Pour la part des revenus professionnels supérieure à 43 992 €, le taux de la cotisation est de 0,60 %.

Taux de la retraite complémentaire

  • Pour la part des revenus professionnels inférieure à 37 960 €, le taux de la cotisation est de 7 %.

    Pour la part des revenus professionnels comprise entre 37 960 € et 175 968 €, le taux de cotisation est de 8 %.

  • Pour la part des revenus professionnels inférieure à 43 992 €, le taux de la cotisation est de 0 %.

    Pour la part des revenus professionnels comprise entre 43 992 €et 175 968 €, le taux de cotisation est de 14 %.

Contribution pour la formation professionnelle (CFP)

Taux de la contribution

  • La contribution est de 0,25 % sur la base d'un montant égal à 43 992 € de revenus professionnels.

    Le montant minimal de la contribution est de 103 €.

  • La contribution est de 0,34 % sur la base d'un montant égal à 43 992 € de revenus professionnels.

    Le montant minimal de la contribution est de 140 €.

  • La contribution est de 0,29 % sur la base d'un montant égal à 43 992 € de revenus professionnels.

    Le montant minimal de la contribution est de 119 €.

Le calcul est provisionnel. Les cotisations maladie-maternité, invalidité-décès, indemnités journalières, retraite de base et complémentaire, allocations familiales et contributions CSG-CRDS sont calculées sur le revenu professionnel de l'année précédente (N-1).

Elles sont ensuite régularisées l'année suivante lorsque les revenus réels sont connus. Le travailleur indépendant peut demander que ses cotisations provisionnelles de l'année en cours soient ajustées sur la base de revenu de l'année précédente, mais également sur la base de la 2e année précédente.

Depuis le 1er janvier 2022, les travailleurs indépendants peuvent demander à l'Urssaf que la déclaration et le paiement de leurs cotisations sociales provisionnelles soient effectués tous les mois ou tous les 3 mois par voie dématérialisée. Ce dispositif leur permet de moduler leurs cotisations en temps réel.

Ils doivent déclarer leurs cotisations sociales provisionnelles au plus tard le 22 du mois durant lequel la déclaration doit être faite, puis effectuer le paiement via leur compte en ligne sur le site secu-indépendant.fr :

Service en ligne
Compte en ligne secu-indépendants.fr

Les cotisations sociales dues au titre des 2 premières années d'activité sont calculées sur la base d'un revenu forfaitaire qui dépend de l'activité.

Si vous êtes en congé maternité ou d'adoption, vous pouvez demander le report de vos cotisations et de vos contributions sociales et de la formation professionnelle.

Dès réception de la déclaration de grossesse, l'organisme de sécurité sociale adresse un document détaillant vos droits.

Si le montant ajusté des cotisations provisionnelles est inférieur au montant des cotisations provisionnelles déjà payées aux échéances de l'année en cours, la différence est remboursée. Le remboursement est fait dans un premier temps sur le montant des dettes que le travailleur indépendant a pu contracter. Cela se fait en priorité sur les dettes les plus anciennes.

En revanche, si le montant des cotisations provisionnelles est supérieur à celles déjà payées, il y a un complément de cotisations provisionnelles à faire. Le versement se fait dans les même conditions que le versement des cotisations provisionnelles de l'année en cours qu'il lui reste à payer.

Dorénavant, le travail indépendant (sauf le travailleur agricole) peut demander le montant de ses contributions sociales, les taux appliqués à son revenu d'activité et le montant net de ce revenu après que les déduction aient été faites. Il doit s'adresser à l'organisme à qui les contributions et cotisations sociales doivent être versées (par exemple, Urssaf).

Suite à cette demande, l'organisme doit lui fait parvenir les informations suivantes dans un délai de 2 mois :

  • Un rappel des règles applicables par rapport aux assiettes minimales de calcul des cotisations et contributions sociales ou d'exonération
  • Les informations concernant le montant des cotisations et contributions sociales qu'il doit payer en précisant pour chacune d'entre elles, le montant de l'assiette, le taux appliqué et le montant dû
  • Un décompte des cotisations et contributions dues en précisant les versements réalisé, les créances, majorations et pénalités qui le concerne
  • Un décompte du montant des cotisations et contributions qu'il doit encore payer ou qu'il a versé en trop et la période à laquelle ces montant se rattache

Dans les 15 jours suivant la déclaration de revenu d'activité (donc avant fin mai ou fin juin), le travailleur indépendant reçoit un échéancier de paiement, valant appel des cotisations et contributions sociales dues à titre personnel.

Il comporte les informations suivantes :

  • Régularisation des cotisations et contributions sociales dues au titre de l'année civile précédente (N-1) 
  • Ajustement des cotisations et contributions sociales provisionnelles dues au titre de l'année civile en cours (N)
  • Calcul des cotisations et contributions sociales provisionnelles dues au titre de l'année civile suivant l'année en cours (N+1) 
  • Période d'étalement du paiement des cotisations et contributions sociales de 5 ans maximum

Le paiement des cotisations et contributions sociales est en principe mensuel, le 5 ou le 20 de chaque mois, au choix.

Seule la contribution à la formation professionnelle (CFP) est définitive : elle est calculée et payée en une seule fois en février de chaque année sur la base des revenus de l'année précédente.

Lors des 2 premières années d'activité, l'échéancier est envoyé au maximum 15 jours avant la première échéance qu'il mentionne.

Le travailleur indépendant peut demander à ce que aucune cotisation ou contribution provisionnelle ou définitive ne lui soit demandée pendant ses 12 premiers mois d'activité. Ces cotisations à la demande du travailleur indépendant pourront être payées par fractions annuelles sur une période inférieure ou égale à 5 ans.

Les fractions doivent être d'un montant supérieur ou égal à 20 % du montant total des cotisations et contributions dues.

  À savoir

aucune majoration de retard n'est appliquée dans cette situation.

Le paiement des cotisations et contributions est effectué en 2 étapes :

  • En décembre, l'entreprise reçoit un seul avis d'appel à cotisation provisionnel à payer l'année suivante.
  • En octobre, elle reçoit une notification de régularisation des cotisations de l'année précédente, en fonction des revenus réels.

Le travailleur indépendant (sauf pour les procédures d'affiliation et de contrôle) peut s'adresser aux caisses de base de la sécurité sociale des indépendants ou à l'Urssaf pour le paiement de ses cotisations et contributions.

En outre-mer, les cotisations provisionnelles concernent la retraite complémentaire et l'invalidité-décès. Les cotisations définitives concernent la maladie-maternité, les indemnités journalières, la retraite de base, les allocations familiales et la CSG-CRDS.

Vos taux de remboursement de vos dépenses de santé et vos participations financières (ticket modérateur, participations forfaitaires et tiers payant) sont les mêmes que ceux du régime général des salariés.

Vous êtes radié automatiquement de votre affiliation à la sécurité sociale dans les 2 cas suivants :

  • Vous déclarez un chiffre d'affaires égal à zéro pendant 2 ans consécutifs
  • Vous oubliez de déclarer votre chiffre d'affaires pendant 2 ans consécutifs

Vous pouvez vous opposer à cette radiation pendant un mois.

Cette radiation entraîne automatiquement votre radiation des registres et répertoires tels que le RM, le Sirene ou RCS.

Dans ce cas, vous n'avez pas besoin de faire de démarche particulière auprès des administrations pour déclarer la fin de votre activité.

Qui est concerné ?

Pour dépendre du régime du praticien ou de l'auxiliaire médical, un travailleur indépendant doit exercer l'une des professions suivantes :

  • Médecin et chirurgien-dentiste
  • Infirmier
  • Sage-femme
  • Masseur-kinésithérapeute
  • Pédicure-podologue
  • Orthophoniste
  • Orthoptiste

Déclaration annuelle de revenus

  • Les cotisations et contributions sociales personnelles suivantes sont obligatoires :

    • Assurance maladie et maternité
    • Assurance vieillesse, invalidité-décès
    • Allocations familiales
    • CSG-CRDS

    Elles sont calculées sur les revenus professionnels du travailleur indépendant.

    Désormais, au moment de sa déclaration fiscale à l'administration fiscale, le travailleur indépendant transmet en même temps les informations nécessaires au calcul de ses cotisations et contributions sociales.

    Cette transmission se fait par voie dématérialisée.

    Service en ligne
    Déclaration sociale des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (DS-PAMC)

  • Les cotisations et contributions sociales personnelles suivantes sont obligatoires :

    • Assurance maladie et maternité
    • Assurance vieillesse, invalidité-décès
    • Allocations familiales
    • CSG-CRDS

    Elles sont calculées sur les revenus professionnels du travailleur indépendant.

    Désormais, au moment de sa déclaration fiscale à l'administration fiscale, le travailleur indépendant transmet en même temps les informations nécessaires au calcul de ses cotisations et contributions sociales.

    Cette transmission se fait par voie dématérialisée.

    Service en ligne
    Déclaration sociale des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (DS-PAMC)

    Si le travailleur indépendant ne transmet pas sa déclaration avant le 2ème jour ouvré suivant le 1er mai, il devra transmettre les informations nécessaires au calcul de ses cotisations auprès de l'Urssaf.

    S'il ne transmet pas les informations nécessaires, l'Urssaf s'adressera à l'administration fiscale pour les obtenir. À la réception de ces informations, l'Urssaf donne un délai de 2 mois au travailleur indépendant qui doit lui aussi lui envoyer ces informations.

      À savoir

    en cas de retard dans sa déclaration, le travailleur indépendant devra payer une pénalité égale à 5 % du montant total de ses cotisation et contributions sociales. S'il ne répond pas à l'Urssaf, la pénalité est montée à 10 %.

  • Les cotisations et contributions sociales personnelles suivantes sont obligatoires :

    • Assurance maladie et maternité
    • Assurance vieillesse, invalidité-décès
    • Allocations familiales
    • CSG-CRDS

    Elles sont calculées sur les revenus professionnels du travailleur indépendant.

    Désormais, au moment de sa déclaration fiscale à l'administration fiscale, le travailleur indépendant transmet en même temps les informations nécessaires au calcul de ses cotisations et contributions sociales.

    Cette transmission se fait par voie dématérialisée.

    Service en ligne
    Déclaration sociale des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (DS-PAMC)

    Si le travailleur indépendant ne transmet pas sa déclaration par voie dématérialisée, il devra transmettre les informations nécessaires au calcul de ses cotisations auprès de l'Urssaf.

    S'il ne transmet pas les informations nécessaires, l'Urssaf s'adressera à l'administration fiscale pour les obtenir. À la réception de ces informations, l'Urssaf donne un délai de 2 mois au travailleur indépendant qui doit lui aussi lui envoyer ces informations.

      À savoir

    en cas de retard dans sa déclaration, le travailleur indépendant devra payer une pénalité égale à 5 % du montant total de ses cotisation et contributions sociales. S'il ne répond pas à l'Urssaf, la pénalité est montée à 10 %.

  • En cas de cessation d'activité l'année précédant celle de la déclaration, il n'y a pas de déclaration à transmettre, l'assuré est directement contacté par la sécurité sociale des indépendants pour déclarer ses revenus.

Comment sont calculées les cotisations et contributions ?

Le calcul est provisionnel, c'est-à-dire que les cotisations sont calculées sur le revenu professionnel de l'année précédente (N-1).

Elles sont ensuite régularisées l'année suivante lorsque les revenus réels sont connus.

Le travailleur indépendant peut demander que ses cotisations provisionnelles de l'année en cours soient ajustées sur la base de revenu de l'année précédente, mais également sur la base de la 2e année précédente.

Les cotisations sociales dues au titre des 2 premières années d'activité sont calculées sur la base du revenu forfaitaire.

Si vous êtes en congé maternité ou d'adoption, vous pouvez demander le report de vos cotisations et de vos contributions sociales et de la formation professionnelle.

Dès réception de la déclaration de grossesse, l'organisme de sécurité sociale vous adresse un document détaillant vos droits.

Si le montant ajusté des cotisations provisionnelles est inférieur au montant des cotisations provisionnelles déjà payées aux échéances de l'année en cours, la différence est remboursée. Le remboursement est fait dans un premier temps sur le montant des dettes que le travailleur indépendant a pu contracter. Cela se fait en priorité sur les dettes les plus anciennes.

En revanche, si le montant des cotisations provisionnelles est supérieur à celles déjà payées, il y a un complément de cotisations provisionnelles à faire. Le versement se fait dans les même conditions que le versement des cotisations provisionnelles de l'année en cours qu'il lui reste à payer.

Dorénavant, le travail indépendant (sauf le travailleur agricole) peut demander le montant de ses contributions sociales, les taux appliqués à son revenu d'activité et le montant net de ce revenu après que les déduction aient été faites. Il doit s'adresser à l'organisme à qui les contributions et cotisations sociales doivent être versées (par exemple, Urssaf).

Suite à cette demande, l'organisme doit lui fait parvenir les informations suivantes dans un délai de 2 mois :

  • Un rappel des règles applicables par rapport aux assiettes minimales de calcul des cotisations et contributions sociales ou d'exonération
  • Les informations concernant le montant des cotisations et contributions sociales qu'il doit payer en précisant pour chacune d'entre elles, le montant de l'assiette, le taux appliqué et le montant dû
  • Un décompte des cotisations et contributions dues en précisant les versements réalisé, les créances, majorations et pénalités qui le concerne
  • Un décompte du montant des cotisations et contributions qu'il doit encore payer ou qu'il a versé en trop et la période à laquelle ces montant se rattache

Quel est le taux des cotisations et contributions ?

Cotisation maladie maternité

Une partie est prise en charge par la CPAM.

Taux applicable en fonction des revenus professionnels de 2022 déclarés en 2023

Revenus professionnels

Taux applicable

Pour un revenu allant jusqu'à 17 597 €

0 %

Pour un revenu compris entre 17 597 € et 26 395,2 €

Entre 0 % et 4 %

Pour un revenu compris entre 26 395,2 € et 48 391 €

Entre 4 % et 6,50 %

Pour un revenu au-delà de 48 391 €

6,50 %

Allocations familiales

Taux applicable en fonction des revenus professionnels

Revenus professionnels

Taux applicable

Pour un revenu allant jusqu'à 48 391 €

0 %

Pour un revenu compris entre 48 391 € et 61 589 €

Entre 0 % et 3,10 % (selon le revenu d'activité)

Pour un revenu au-delà de 61 589 €

3,10 %

CSG et CRDS

Il s'agit de la contribution sociale généralisée (CSG) et de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).

  • Le taux est de 9,70 %.

  • Le taux est de 6,70 %.

Contribution aux unions régionales des professionnels de santé (Curps)

  • La contribution est égale à 0,10 % du revenu d'activité non salarié dans la limite de 206 €.

  • La contribution est égale à 0,50 % du revenu d'activité non salarié dans la limite de 206 €.

  • La contribution est égale à 0,30 % du revenu d'activité non salarié dans la limite de 206 €.

Contribution à la formation professionnelle (CFP)

  • Son montant est de 110 €.

  • Son montant est de 150 €.

Retraite

La cotisation proportionnelle est déterminée en pourcentage des revenus professionnels non salariés.

Les revenus soumis à cotisation sont divisés en 2 tranches, chaque tranche étant affectée d'un taux de cotisation spécifique.

Taux des cotisations - Professionnel libéral

Cotisations

Bases de calcul

Taux

Retraite de base Cnavpl

Dans la limite de 43 992 €

8,23 %

Dans la limite de 219 960 €

1,87 %

 À noter

Les médecins qui continueront à travailler pendant leur retraite, seront exonérés de cotisations retraite en 2023, si leurs revenus ne dépassent pas un plafond fixé par décret (à venir).

En plus de la retraite de base, les praticiens et auxiliaire médicaux doivent adhérer à une retraite complémentaire (CARPIMKO, CARMF, CARCDSF).

Quand faut-il payer ses cotisations et contributions sociales ?

Dans les 15 jours suivant la déclaration de revenu d'activité (donc avant fin mai ou fin juin), le travailleur indépendant reçoit un échéancier de paiement, valant appel des cotisations et contributions sociales dues à titre personnel.

Il comporte les informations suivantes :

  • Régularisation des cotisations et contributions sociales dues au titre de l'année civile précédente (N-1) 
  • Ajustement des cotisations et contributions sociales provisionnelles dues au titre de l'année civile en cours (N)
  • Calcul des cotisations et contributions sociales provisionnelles dues au titre de l'année civile suivant l'année en cours (N+1) 
  • Période d'étalement du paiement des cotisations et contributions sociales de 5 ans maximum

Le paiement des cotisations et contributions sociales est en principe mensuel, le 5 ou le 20 de chaque mois, au choix.

Seule la contribution à la formation professionnelle (CFP) est définitive : elle est calculée et payée en une seule fois en février de chaque année sur la base des revenus de l'année précédente.

Lors des 2 premières années d'activité, l'échéancier est envoyé au maximum 15 jours avant la première échéance qu'il mentionne.

Le travailleur indépendant peut demander à ce que aucune cotisation ou contribution provisionnelle ou définitive ne lui soit demandée pendant ses 12 premiers mois d'activité. Ces cotisations à la demande du travailleur indépendant pourront être payées par fractions annuelles sur une période inférieure ou égale à 5 ans.

Les fractions doivent être d'un montant supérieur ou égal à 20 % du montant total des cotisations et contributions dues.

  À savoir

aucune majoration de retard n'est appliquée dans cette situation.

Le paiement des cotisations et contributions est effectué en 2 étapes :

  • En décembre, l'entreprise reçoit un seul avis d'appel à cotisation provisionnel à payer l'année suivante.
  • En octobre, elle reçoit une notification de régularisation des cotisations de l'année précédente, en fonction des revenus réels.

Le travailleur indépendant (sauf pour les procédures d'affiliation et de contrôle) peut s'adresser aux caisses de base de la sécurité sociale des indépendants ou à l'Urssaf pour le paiement de ses cotisations et contributions.

En outre-mer, les cotisations provisionnelles concernent la retraite complémentaire et l'invalidité-décès. Les cotisations définitives concernent la maladie-maternité, les indemnités journalières, la retraite de base, les allocations familiales et la CSG-CRDS.

Remboursement des dépenses de santé

Vos taux de remboursement de vos dépenses de santé et vos participations financières (ticket modérateur, participations forfaitaires et tiers payant) sont les mêmes que ceux du régime général des salariés.

Radiation de la sécurité sociale

Vous êtes radié automatiquement de votre affiliation à la sécurité sociale dans les 2 cas suivants :

  • Vous déclarez un chiffre d'affaires égal à zéro pendant 2 ans consécutifs
  • Vous oubliez de déclarer votre chiffre d'affaires pendant 2 ans consécutifs

Vous pouvez vous opposer à cette radiation pendant un mois.

Cette radiation entraîne automatiquement votre radiation des registres et répertoires tels que le RM, le Sirene ou RCS.

Dans ce cas, vous n'avez pas besoin de faire de démarche particulière auprès des administrations pour déclarer la fin de votre activité.

Qui est concerné ?

Pour dépendre du régime du praticien ou de l'auxiliaire médical, un travailleur indépendant doit exercer l'une des professions suivantes :

  • Médecin et chirurgien-dentiste
  • Infirmier
  • Sage-femme
  • Masseur-kinésithérapeute
  • Pédicure-podologue
  • Orthophoniste
  • Orthoptiste

Déclaration annuelle de revenus

Les cotisations et contributions sociales personnelles suivantes sont obligatoires :

  • Assurance maladie et maternité
  • Assurance vieillesse,invalidité-décès
  • Allocations familiales
  • CSG-CRDS

Elles sont calculées sur les revenus professionnels du travailleur indépendant.

La déclaration doit être faite par voie dématérialisée :

Service en ligne
Déclaration sociale des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (DS-PAMC)

Quel est le taux des cotisations et contributions ?

Cotisation maladie maternité

Le montant de la cotisation maladie-maternité s'élève à 6,50 % des revenus d'activité du travailleur indépendant.

Une partie est prise en charge par la CPAM.

Allocations familiales

Taux applicable en fonction des revenus professionnels

Revenus professionnels

Taux applicable

Pour un revenu allant jusqu'à 48 391 €

0 %

Pour un revenu compris entre 48 391 € et 61 589 €

Entre 0 % et 3,10 % (selon le revenu d'activité)

Pour un revenu au-delà de 61 589 €

3,10 %

CSG et CRDS

Il s'agit de la contribution sociale généralisée (CSG) et de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).

  • Le taux est de 9,70 %.

  • Le taux est de 6,70 %.

Contribution aux unions régionales des professionnels de santé (Curps)

  • La contribution est égale à 0,10 % du revenu d'activité non salarié dans la limite de 206 € pour 2021.

  • La contribution est égale à 0,50 % du revenu d'activité non salarié dans la limite de 206 € pour 2021.

  • La contribution est égale à 0,30 % du revenu d'activité non salarié dans la limite de 206 € pour 2021.

Contribution à la formation professionnelle (CFP)

  • Son montant est de 110 €.

  • Son montant est de 150 €.

Retraite

La cotisation proportionnelle est déterminée en pourcentage des revenus professionnels non salariés.

Les revenus soumis à cotisation sont divisés en 2 tranches, chaque tranche étant affectée d'un taux de cotisation spécifique.

Taux des cotisations 2021 - Professionnel libéral

Cotisations

Bases de calcul

Taux

Retraite de base Cnavpl

Dans la limite de 43 992 €

8,23 %

Dans la limite de 219 960 €

1,87 %

En plus de la retraite de base, les praticiens et auxiliaire médicaux doivent adhérer à une retraite complémentaire (CARPIMKO, CARMF, CARCDSF).

Comment sont calculées les cotisations et contributions ?

Le calcul est provisionnel, c'est-à-dire que les cotisations sont calculées sur le revenu professionnel de l'année précédente (N-1).

Elles sont ensuite régularisées l'année suivante lorsque les revenus réels sont connus.

Le travailleur indépendant peut demander que ses cotisations provisionnelles de l'année en cours soient ajustées sur la base de revenu de l'année précédente, mais également sur la base de la 2e année précédente.

Les cotisations sociales dues au titre des deux premières années d'activité sont calculées sur la base du revenu forfaitaire.

Si vous êtes en congé maternité ou d'adoption, vous pouvez demander le report de vos cotisations et de vos contributions sociales et de la formation professionnelle.

Dès réception de la déclaration de grossesse, l'organisme de sécurité sociale de l'intéressée lui adresse un document détaillant ses droits.

Si le montant ajusté des cotisations provisionnelles est inférieur au montant des cotisations provisionnelles déjà payées aux échéances de l'année en cours, la différence est remboursée. Le remboursement est fait dans un premier temps sur le montant des dettes que le travailleur indépendant a pu contracter. Cela se fait en priorité sur les dettes les plus anciennes.

En revanche, si le montant des cotisations provisionnelles est supérieur à celles déjà payées, il y a un complément de cotisations provisionnelles à faire. Le versement se fait dans les même conditions que le versement des cotisations provisionnelles de l'année en cours qu'il lui reste à payer.

Dorénavant, le travail indépendant (sauf le travailleur agricole) peut demander le montant de ses contributions sociales, les taux appliqués à son revenu d'activité et le montant net de ce revenu après que les déduction aient été faites. Il doit s'adresser à l'organisme à qui les contributions et cotisations sociales doivent être versées (par exemple, Urssaf).

Suite à cette demande, l'organisme doit lui fait parvenir les informations suivantes dans un délai de 2 mois :

  • Un rappel des règles applicables par rapport aux assiettes minimales de calcul des cotisations et contributions sociales ou d'exonération
  • Les informations concernant le montant des cotisations et contributions sociales qu'il doit payer en précisant pour chacune d'entre elles, le montant de l'assiette, le taux appliqué et le montant dû
  • Un décompte des cotisations et contributions dues en précisant les versements réalisé, les créances, majorations et pénalités qui le concerne
  • Un décompte du montant des cotisations et contributions qu'il doit encore payer ou qu'il a versé en trop et la période à laquelle ces montant se rattache

Quand faut-il payer ses cotisations et contributions sociales ?

Dans les 15 jours suivant la déclaration de revenu d'activité (donc avant fin mai ou fin juin), le travailleur indépendant reçoit un échéancier de paiement, valant appel des cotisations et contributions sociales dues à titre personnel.

Il comporte les informations suivantes :

  • Régularisation des cotisations et contributions sociales dues au titre de l'année civile précédente (N-1) 
  • Ajustement des cotisations et contributions sociales provisionnelles dues au titre de l'année civile en cours (N)
  • Calcul des cotisations et contributions sociales provisionnelles dues au titre de l'année civile suivant l'année en cours (N+1) 
  • Période d'étalement du paiement des cotisations et contributions sociales de 5 ans maximum

Le paiement des cotisations et contributions sociales est en principe mensuel, le 5 ou le 20 de chaque mois, au choix.

Seule la contribution à la formation professionnelle (CFP) est définitive : elle est calculée et payée en une seule fois en février de chaque année sur la base des revenus de l'année précédente.

Lors des 2 premières années d'activité, l'échéancier est envoyé au maximum 15 jours avant la première échéance qu'il mentionne.

Le travailleur indépendant peut demander à ce que aucune cotisation ou contribution provisionnelle ou définitive ne lui soit demandée pendant ses 12 premiers mois d'activité. Ces cotisations à la demande du travailleur indépendant pourront être payées par fractions annuelles sur une période inférieure ou égale à 5 ans.

Les fractions doivent être d'un montant supérieur ou égal à 20 % du montant total des cotisations et contributions dues.

  À savoir

aucune majoration de retard n'est appliquée dans cette situation.

Le paiement des cotisations et contributions est effectué en 2 étapes :

  • En décembre, l'entreprise reçoit un seul avis d'appel à cotisation provisionnel à payer l'année suivante.
  • En octobre, elle reçoit une notification de régularisation des cotisations de l'année précédente, en fonction des revenus réels.

Le travailleur indépendant (sauf pour les procédures d'affiliation et de contrôle) peut s'adresser aux caisses de base de la sécurité sociale des indépendants ou à l'Urssaf pour le paiement de ses cotisations et contributions.

En outre-mer, les cotisations provisionnelles concernent la retraite complémentaire et l'invalidité-décès. Les cotisations définitives concernent la maladie-maternité, les indemnités journalières, la retraite de base, les allocations familiales et la CSG-CRDS.

Remboursement des dépenses de santé

Vos taux de remboursement de vos dépenses de santé et vos participations financières (ticket modérateur, participations forfaitaires et tiers payant) sont les mêmes que ceux du régime général des salariés.

Radiation de la sécurité sociale

Vous êtes radié automatiquement de votre affiliation à la sécurité sociale dans les 2 cas suivants :

  • Vous déclarez un chiffre d'affaires égal à zéro pendant 2 ans consécutifs
  • Vous oubliez de déclarer votre chiffre d'affaires pendant 2 ans consécutifs

Vous pouvez vous opposer à cette radiation pendant un mois.

Cette radiation entraîne automatiquement votre radiation des registres et répertoires tels que le RM, le Sirene ou RCS.

Dans ce cas, vous n'avez pas besoin de faire de démarche particulière auprès des administrations pour déclarer la fin de votre activité.

Le règlement du marché :

Charte et règlement

Le règlement du marché

  • 6 Septembre 2021
  • Français
  • pdf
  • 383 Ko
Transcription textuelle

A R R E T E
D U M A I R E D ’ A U T E R I V E
P o r t a n t r é g l e m e n t a t i o n g é n é r a l e d e s m a r c h é s c o m m u n a u x
Le Maire d’Auterive
Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment les articles L2122-21, L2122-22, L2224-18 à
L2224-29, L2212-1 et L2212-2,
Vu le Code Général de le Propriété des Personnes Publiques,
Vu le Code du Commerce,
Vu le Code rural et de la pêche maritime,
Vu la loi n°2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises dite « Loi
Pinel »,
Vu la loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la
modernisation de la vie économique dite « Loi Sapin II »,
Vu l’ordonnance n° 2017-562 du 19 avril 2017 relative à la propriété des personnes publiques,
Vu l’arrêté préfectoral du 23 février 1979, modifié et complété par l’arrêté du 24 mai 2006 et portant règlement
sanitaire départemental de la Haute Garonne,
Vu la délibération du conseil municipal en date du 2 décembre 2020 portant création et désignation des
membres du comité consultatif du marché de plein vent,
Vu le règlement du marché communal en date du 13 février 1997,
Considérant qu’il appartient au Maire, au titre de ses pouvoirs de police de garantir la sécurité, la salubrité et la
tranquillité publique, sur le territoire communal,
Considérant que parmi ses attributions, le Maire est chargé d’administrer les propriétés de la Commune,
Considérant que les conditions de fonctionnement et d’organisation des marchés communaux relèvent d’un
règlement établi par l’autorité territoriale,
Considérant l’avis favorable du comité consultatif des marchés de la commune d’Auterive en date du 18 juin
2021,
Considérant que les organisations professionnelles intéressées ont été sollicitées en date du 29 juillet 2021,
Considérant les remarques et observations du syndicat National des Marchés de France en date du 11 aout
2021,
Considérant les remarques et observations de la Chambre de Commerce et d’Industrie Toulouse Haute Garonne
en date du 17 aout 2021,
Considérant les remarques et observations de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Haute Garonne en
date du 25 aout 2021,
Considérant les remarques et observations de la Chambre de l’Agriculture de la Haute Garonne en date du 26
aout 2021,
Considérant que les autres organisations professionnelles intéressées n’ont exprimé aucun avis, leurs avis sont
réputés favorable en date du 2 septembre 2021,
Sur proposition de Monsieur le Directeur général des services,
ARRETE
Titre 1 : Dispositions générales
Article 1 : Objet
Le présent arrêté remplace les dispositions de l’arrêté en date du 13 février 1997, relatifs au cahier des charges
portant réglementation du marché de plein vent de la ville d’Auterive.
R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
Liberté – Egalité - Fraternité
2
Il encadre le fonctionnement et le déroulement des marché de plein vent qui ont lieu les mardis, vendredis et
dimanches.
Il a également pour objet de définir les conditions d’occupation du domaine public ainsi que le régime des droits
de place correspondant.
Article 2 : Périmètres des marchés nocturnes et de plein vent
Ils sont matérialisés en annexe 1 du présent règlement.
Le mardi
Le périmètre du marché nocturne du mardi est délimité comme suit : Quartier Saint Paul, Place Léonie Toulouse.
Le vendredi
Le périmètre du marché de plein vent du vendredi est délimité comme suit : Quartier de la Madeleine,
Esplanade de la Madeleine.
Le dimanche
Le périmètre du marché de plein vent du dimanche est délimité comme suit : Quartier Saint Paul, Place Léonie
Toulouse.
Article 3 : Horaires
a) Les horaires d’ouvertures et de fermetures du marché
- Mardi : du 1er mai au 31 octobre
o Ouverture à partir de 17h00
o Fermeture au plus tard à 22h00
- Vendredi : du 1er janvier au 31 décembre
o Ouverture à partir de 7h30
o Fermeture à partir de 13h
- Dimanche : du 1er janvier au 31 décembre
o Ouverture à partir de 8h
o Fermeture à partir de 13h
b) Les modalités d’organisation
- Mardi
o Arrivée des commerçants abonnés et réguliers à partir de 16h
o Les emplacements vacants après 17h seront réattribués aux « passagers »
o Installation complète des commerçants non sédentaires au plus tard à 17h30
o Remballage à partir de 21h et départ de tous les commerçants au plus tard à 23h
- Vendredi
o Arrivée des commerçants abonnés et réguliers à partir de 5h
o Les emplacements vacants après 7h30 seront réattribués aux « passagers »
o Installation complète des commerçants non sédentaires au plus tard à 8h30
o Remballage à partir de 13h et départ de tous les commerçants au plus tard à 14h
- Dimanche :
o Arrivée des commerçants abonnés et réguliers à partir de 7h
o Les emplacements vacants après 8h00 seront réattribués aux « passagers »
3
o Installation complète des commerçants non sédentaires au plus tard à 8h30
o Remballage à partir de 13h et départ de tous les commerçants au plus tard à 14h
Durant la période des fêtes de fin d’année ou lors de manifestations et afin de tenir compte du calendrier, la
commune se réserve le droit de procéder à un ajustement des modalités d’organisations des différents marchés
de sorte qu’ils puissent avoir lieu dans des conditions raisonnables et acceptables.
Article 4 : Le Comité Consultatif des marchés
Il s’agit d’une instance de concertation chargée d’émettre un avis sur toutes les questions relatives :
- Au règlement des marchés de plein vent
- L’organisation et le fonctionnement de ces marchés (vacances, affectations des emplacements…),
- Les tarifs applicables.
Il est ainsi composé :
- Le Maire, ou un adjoint ou un conseiller municipal en assure la présidence,
- Trois conseillers municipaux désignés par le conseil municipal
- Un représentant du syndicat national des marchés de France
- Trois représentants des commerçants non sédentaires élus par leurs Pairs dans les secteurs suivant : - 1
Petits producteurs – 1 Alimentation (revendeurs) – 1 Produits manufacturés
- Un représentant de la société gestionnaire des marchés de plein vent,
- Le responsable de la Police Municipale et/ou le DGS.
Titre 2 : Attributions des emplacements et droits de place
Article 5 : Nature des emplacements
Les emplacements se situent sur le domaine public communal, dont l’occupation est conditionnée par
l’obtention d’une autorisation « intuitu personae » délivrée par l’autorité territoriale. Ce titre ne confère qu’un
droit d’utilisation, il ne peut avoir qu’un caractère temporaire, précaire et révocable. En aucun cas un bail
commercial pourra être consenti.
Il est interdit de louer, prêter, céder, vendre tout ou partie d’un emplacement ou d’en faire négociation de
quelque manière que ce soit.
Article 6 : Règles d’attribution générales
Les marchés de plein vent de la commune sont ouverts à tous, producteurs, commerçants sédentaires ou non,
artisans ou prestataires de services, légalement inscrit au registre de commerce ou au répertoire des métiers.
Les règles d’attributions générales sont fixées par le Maire. Elles sont fondées sur des motifs tirés de l’ordre
public et de la bonne gestion des marchés communaux (occupation optimale et efficace du domaine public). Le
choix de l’emplacement attribué est fait, en fonction de l’activité exercée, des besoins des marchés, de
l’assiduité, de la fréquentation des marchés par les professionnels et du rang d’inscription des demandes.
Toute demande d’emplacement fera l’objet d’un avis préalable du comité consultatif des marchés.
Il ne peut être attribué qu’un seul emplacement par entreprise.
Dans la mesure du possible, l’organisation du marché respectera la répartition suivante :
- 80% de la surface totale du marché dédié aux abonnés,
- 20% dédié aux « passagers » dont au maximum 5% pour les activités de posticheurs et démonstrateurs.
4
Pour toute attribution d’un emplacement, le commerçant bénéficiaire devra impérativement présenter, au
placier ou à la police municipale, les originaux des documents lui permettant d’exercer son activité, ainsi que
l’autorisation d’occupation temporaire (AOT) qui lui aura été adressée.
Article 7 : Règles d’attribution des emplacements
a) Attribution des emplacements vacants fixe
Les emplacements vacants sont d’abord attribués à l’usager abonné le plus ancien sous réserve que cela
respecte une certaine harmonie et permettent à chaque commerçant présent d’exercer pleinement son activité.
L’abonné doit ainsi adresser une demande écrite de changement de place au Maire.
Si aucun abonné ne sollicite l’emplacement vacant, il sera attribué au demandeur non abonné en fonction des
articles vendus, de l’harmonie générale du marché indispensable à son attractivité et de l’ancienneté de la
demande.
Toutefois un emplacement peut être attribué en priorité à un commerçant exerçant une activité non
représentée sur le marché ou de manière très insuffisante.
b) Attribution des emplacements « abonnés » et « réguliers »
L’autorisation d’occupation temporaire du domaine public (AOT) délivrée sur la base d’un abonnement confère
à son titulaire un emplacement déterminé. Les abonnements sont trimestriels.
Les demandes d’attributions d’emplacements fixes, selon le principe de l’abonnement, doivent être formulées
par écrit au Maire d’Auterive.
Elles sont également accompagnées des photocopies des documents obligatoires permettant d’exercer une
activité de distribution sur le domaine public :
- D’un extrait Kbis de moins de 3 mois, du document D1 pour les artisans, ou de l’attestation MSA pour les
producteurs,
- carte de commerçant non sédentaire,
- assurance professionnelle en cours de validité.
Les demandent mentionnent précisément :
- les coordonnées du commerçant : nom et prénom du postulant, adresse postale, téléphone, adresse
email…
- ses besoins en métrage linéaire,
- s’il doit obtenir un accès en électricité
- les jours de marchés sollicités.
Les emplacements sont attribués dans l’ordre chronologique d’inscription, sous réserve que les professionnels
soient en mesure de fournir les documents attestant de leurs qualités définies.
L’AOT est délivrée uniquement par écrit. Elle est valable 1 mois à compter de sa réception par le commerçant
demandeur. Le présent règlement accompagne la transmission de cette AOT. Le commerçant est réputé en
connaitre le contenu et s’engage à le respecter.
Au-delà de ce délai d’un mois, et faute de s’être présenté sur le marché, le commerçant ne pourra plus
revendiquer de droit à un emplacement. L’autorisation étant devenue caduque. S’il souhaite toujours un
emplacement sur le marché, il devra à nouveau en faire la demande par écrit selon les conditions énoncées aux
précédents alinéas.
5
Afin de tenir compte de la vocation du marché, il est interdit à tout abonné d’exercer une nature de commerce
autre que celle déclarée, et pour laquelle une autorisation a été délivrée. Tout changement devra avoir fait
l’objet d’une demande et d’un accord écrit du Maire.
Comme pour la demande initiale, une réponse de la Ville sera apportée par écrit en tenant compte de
l’harmonie générale du marché et de la complémentarité des offres proposées de nature à garantir son
attractivité.
Les emplacements seront réservés au titulaire chaque jour de marché selon les horaires définis à l’article 3b.
Passé cette heure, ils seront considérés comme vacants et pourront être attribués à un autre commerçant
pour le marché du jour uniquement.
Copie de la demande ainsi que de la décision d’attribution d’un emplacement seront transmise à la police
municipale et au placier pour inscription sur le registre ad hoc.
c) Attribution des emplacements « passagers »
Les emplacements dits « passagers » sont constitués des emplacements déclarés vacants du fait de l’absence
ponctuelle d’un commerçant dit « abonné » ou « régulier » aux heures d’ouvertures du marché.
Les personnes désirant obtenir un emplacement pour le marché en cours, doivent se présenter au chef placier
selon les horaires définis à l’article 3b. Un emplacement ne pourra leur être attribué, qu’à la condition de
remettre les documents d’activité non sédentaire prévus à l’article 10.
Conformément au principe d’égalité devant le service public et à l’accès au domaine public, les attributions
d’emplacement « passager » s’effectuent dans l’ordre chronologique des arrivées.
d) Attribution d’un emplacement aux commerçants sédentaires
Un commerçant ou artisan sédentaire de la commune peut faire une demande d’emplacement sur le marché
sous réserve de s’acquitter au préalable des formalités administratives nécessaires (exemple : jonction
d’activités non sédentaires à son registre de commerce sédentaire…). Toute demande devra se faire par écrit.
Le commerçant sédentaire ne pourra exposer que les marchandises prévues dans l’attribution de son
autorisation et directement liées à l’activité principale exercée dans son établissement.
Comme pour les commerçants non sédentaire, l’emplacement est accordé « intuitu personae ». Il est donc
interdit de le céder ou le prêter à un autre commerçant, ou à toute autre personne, à titre gracieux ou onéreux.
Il en est de même pour les règles d’assiduité prévues à l’article 8 du présent règlement.
L'attribution de l'emplacement est assujettie au paiement de droits de place dans les mêmes conditions que
autres occupants
e) Attribution d’un emplacement aux associations
Toute demande d’emplacement sur le marché de plein air par une association à but lucratif doit faire l’objet
d’une demande écrite qui sera soumise à l’avis du Maire, après consultation du comité consultatif des marchés.
Elles devront satisfaire aux obligations prévues par l’article L442-7 du code du commerce et notamment prévoir
l’inscription, dans leurs statuts, de l’exercice habituel de leurs activités marchandes. A défaut elles ne pourront
être accueillies sur le marché que de manière occasionnelle.
S’agissant des associations à but non lucratives, elles pourront être accueillies sur le marché de manière
occasionnelle uniquement. Toute demande d’emplacement devra se faire par écrit.
6
Article 8 : Assiduité au marché
a) Généralités
Chaque commerçant qui intègre le marché en qualité d’abonné s’engage à un taux de présence obligatoire : le
commerçant ne doit pas avoir été absent, sans en avoir averti le service compétent, plus de 3 marchés
consécutifs ou plus de 6 marchés par an. A défaut, il perdra automatiquement son droit à emplacement.
b) Les cas d’autorisations d’absences
1. Le congé annuel
Chaque commerçant abonné dispose d’un droit à congé annuel d’un maximum de 5 semaines.
La période de congé doit impérativement être communiquée à la Mairie au moins 1 mois avant sa prise d’effet.
Dans un souci d’optimisation et de valorisation du marché, la Ville se réserve le droit d’attribuer cette place aux
« passagers », durant cette vacance.
2. La maladie
En cas de maladie, le titulaire devra remettre un arrêt de travail attestant de son impossibilité d’être présent sur
le marché durant la durée « prescrite ».
En cas d’absence prolongée du titulaire (longue maladie, incapacité…), pour raison de santé, le conjoint ou
collaborateur, pourra le remplacer, sous réserve de pouvoir attester de sa qualité.
3. Cas particuliers des producteurs
En raison de la nature de son activité et du caractère saisonnier des produits proposés le commerçant abonné,
ayant la qualité exclusive de producteur, est autorisé à s’absenter pour une durée prolongée sans perdre le
bénéfice de son emplacement.
Dans ce cas, le commerçant devra impérativement communiquer à la Mairie, au moins 1 mois avant leurs prises
d’effet, les dates ou période d’absences.
Durant cette période, la Commune se réserve le droit d’attribuer cette place vacante aux « passagers ».
Article 9 : La cessation d’activité
a) L’arrêt volontaire d’activité ou la cession du fonds de commerce
Dans ce cas, le titulaire de l’emplacement peut faire usage d’un droit de présentation d’un successeur (conjoint,
collaborateur, descendant, tiers) à l’autorité territoriale.
De même, en cas de cession du fonds de commerce et conformément à l’article L2224-18-1 du Code Général
des Collectivités Territoriales, le titulaire d’un emplacement abonné, qui exerçait son activité sur le marché
depuis plus de 3 ans, peut présenter au Maire un successeur.
Cette personne doit être immatriculée au registre du commerce et des sociétés. En cas d’acceptation par le
Maire, elle est subrogée dans ses droits et ses obligations.
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Toute proposition de successeur sera ensuite étudiée par les services compétents de la Mairie et devra être
soumise, pour avis, au Comité consultatif des marchés. Elle ne peut s’entendre comme un accord tacite
émanant de l’autorité territoriale
La décision du Maire sera notifiée au titulaire du droit de présentation et au successeur présenté dans un délai
de 2 mois à compter de la réception de la demande.
b) Le décès
Sont prioritaire à la succession de l’emplacement du titulaire, sous réserve d’une autorisation expresse du
Maire :
- Le conjoint
- Les descendants directs exerçants le même métier
S’agissant du droit de présentation, il est transmis aux ayants droits du titulaire qui peuvent en faire usage au
bénéfice de l’un d’eux. A défaut d’exercice dans un délai de 6 mois, à compter du fait générateur, le droit de
présentation est caduc.
c) La liquidation
Si la cessation d’activité résulte d’une décision de justice, le titulaire perd la totalité de ses droits en matière de
présentation d’un successeur.
Article 10 : Documents professionnels obligatoires
Toute demande d’emplacement sur le marché communal devra être accompagnée de la copie des pièces ciaprès énumérées.
Aucun emplacement ne sera attribué en l’absence de ces documents ou même d’une partie.
L’administration se réserve la possibilité d’en demander la présentation à tout moment.
Toutes modifications devront être communiquées à la Mairie dans un délai raisonnable.
Tous les ans, et avant le 31 janvier de l’année en cours, tous les commerçants devront impérativement
remettre à la Mairie l’ensemble des documents en cours de validité les autorisant à exercer leur activité ainsi
que la fiche de renseignement permettant de les identifier.
a) Les professionnels : artisans, chefs d’entreprises, autoentrepreneurs, gérants
Ils doivent justifier du document administratif permettant l’exercice d’une activité commerciale ou artisanale
ambulante, ou pour les nouveaux déclarants exerçant une activité ambulante, du certificat provisoire (valable 1
mois) remis préalablement à la délivrance de la carte.
Il est rappelé que seuls les professionnels titulaires d'un brevet, certificat et diplôme ou qui ont une
expérience supérieure à 5 ans dans la préparation, fabrication, manipulation exposition, transport, mise en
vente des denrées animales ou d'origine animale sont dispensé de la présentation du récépissé de la
déclaration Cerfa 13984*05.
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b) Les commerçants ressortissants de l’UE domiciliés en France ou non
Ils doivent :
- S’être acquittés des formalités administratives nécessaires auprès des chambres consulaires et
tribunaux compétents,
- Être en possession de la carte leur permettant d’exercer une activité ambulante.
c) Les commerçants étrangers hors UE
Ils doivent s’être acquittés des formalités administratives nécessaires auprès des chambres consulaires et
tribunaux compétents et être en possession :
- D’un extrait Kbis de moins de 3 mois, du document D1 pour les artisans, ou de l’attestation MSA pour les
producteurs,
- De la carte leur permettant d’exercer une activité ambulante,
- De la carte de résident temporaire ou d’un titre de séjour en cours de validité,
- D’une pièce d’identité.
d) Les conjoints, collaborateurs ou salariés
Si le chef d’entreprise est présent : il demeure entièrement responsable de son banc ainsi que de la qualité des
personnes qui l’accompagnent
Si le chef d’entreprise n’est pas présent : la personne qui assure sa représentation devra être en capacité de
justifier de sa qualité à pouvoir occuper le banc. A défaut, elle ne pourra être autorisée à déballer sur le marché.
e) Les exploitants agricoles ou pêcheurs professionnels
Ils doivent justifier de leur qualité par tous documents attestant et faisant foi.
Les producteurs agricoles fourniront une attestation des services fiscaux justifiant qu’ils sont producteurs
agricoles exploitants, ou tout autre document tels que le relevé parcellaire des terres par exemple
NB : afin de dissiper toute incertitude sur la qualité de producteur de l’exploitant, la commune pourra être
amené à demander au commerçant de lui fournir l’attestation « producteur » établi par la Chambre
d’Agriculture confirmant que les produits proposés à la vente sont bien issus de son exploitation.
Les pêcheurs produiront leur inscription au rôle d’équipage délivrée par l’administration des affaires maritimes,
ainsi que tous documents justifiant l’autorisation de l’exploitation de leur activité (exemple : copie de l'arrêté
préfectoral autorisant l'élevage et la production de coquillages vivants, copie de l'arrêté préfectoral autorisant
une exploitation de pisciculture, permis d'armement, inscription au Registre des Actifs Agricoles…)
Article 11 : Assurance professionnelle du commerçant
L’assurance professionnelle est obligatoire et doit être transmise aux services municipaux chaque année. Tous
les titulaires d’emplacements abonnés ou non doivent justifier d’une assurance, en cours de validité et couvrant
au titre de l’exercice de leur profession et de l’occupation de l’emplacement, leur responsabilité professionnelle
pour les dommages corporels et matériels causés à quiconque par eux-mêmes, leurs employés ou leurs
installations.
La commune décline toute responsabilité en cas d’accidents sur les marchés, de dommages corporels et/ou
matériels dont les commerçants présents pourraient être à l’origine.
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Article 12 : Retrait ou modification des autorisations d’emplacements
a) Le retrait
Le retrait de l’autorisation pourra être prononcé par le Maire, après avis du comité consultatif, dans les cas
suivants (liste non exhaustive)
- Défaut d’occupation tels que défini à l’article 8 du présent règlement, et ce, même si le droit de place
est régulièrement acquitté,
- Défaut de paiement,
- Retard d’au moins deux mois consécutifs dans le paiement des échéances, pour les commerçants
abonnés et sans préjudice des mesures administratives auquel il peut donner lieu (émission d’un avis
des sommes à payer par exemple),
- Non-conformité des documents professionnels obligatoires ou falsification de ceux-ci,
- Infractions ou fautes, aux dispositions du présent règlement, et aux réglementations en vigueur, après
avertissement et le cas échéant établissement d’un procès-verbal,
- Comportement de nature à menacer ou troubler l’ordre public : sécurité, tranquillité et salubrité
publique,
- À tout moment pour un motif tiré de l’intérêt général,
- En cas de suppression du marché communal justifiée par délibération du conseil municipal après
consultation des organisations professionnelles
- …
b) La modification
La réalisation de travaux ou l’organisation de manifestation, peuvent entrainer le déplacement temporaire des
commerçants.
La commune en informera les intéressés par écrit et s’engagera à trouver un accord amiable sur la nouvelle
répartition des emplacements.
En dehors de ces changements temporaires, le déplacement des marchés ou la modification pérenne de leurs
périmètres font au préalable l’objet d’une consultation des organisations professionnelles intéressées.
En aucun cas, il ne pourra être prétendu, à une indemnité ou remboursement quelconque dans le cadre d’un
retrait temporaire ou définitif de l’emplacement.
En cas d’intempéries, d’alertes météorologique ou pour tout autre motif menaçant la sécurité des commerçants
et des usagers, la Commune pourra interdire la tenue du marché. Les commerçants ne pourront en aucun cas
prétendre à une indemnité ou un remboursement quelconque, même dans le cas d’une annulation tardive.
Article 13 : Régime des droits de place
a) Les emplacements
L’application du droit de place est faite selon l’emplacement et l’avantage commercial qu’il procure au
commerçant.
Les montants sont ceux fixés par délibération du Conseil municipal, après avis du comité consultatif des
marchés, selon la grille tarifaire figurant à l’annexe 2 du présent règlement.
Pour les commerçants abonnés, le paiement est effectué trimestriellement (le 1er mois) en référence à
l’échéancier préalablement transmis et accepté par le commerçant.
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Pour les commerçants « passagers » et « réguliers », le paiement est réalisé sur la base des pointages réalisés
par les agents placiers directement sur le marché.
Le défaut ou le refus de paiement des droits de place dus, pourra entrainer l’éviction du professionnel concerné
sans préjudice des poursuites à exercer par la commune ou le trésor public.
b) Les branchements électriques
La mairie met à disposition des commerçants un certains nombres d’armoires de distribution d’énergie
électrique.
Il appartient aux commerçants, en fonction de l’emplacement où ils se trouvent par rapport aux bornes
électriques, d’équilibrer les branchements afin d’éviter tous problèmes de disjonction.
Il est rappelé que seuls sont autorisés, les branchements indispensables au fonctionnement du commerce.
Titre 3 : Police des emplacements
Article 14 : L’autorité de police sur le marché
La police et la gestion du marché peut être assurée par un délégataire, dûment habilité, dans le cadre d’un
contrat de concession de service publique.
Elle peut, lorsque les circonstances l’exigent, faire appel au service de police municipale, présent sur place
durant toute la durée du marché
Article 15 : Tenue des emplacements
Les marchés doivent se tenir impérativement sur les périmètres définis à l’article 2 du présent règlement. Les
commerçants dont l’étal sera installé en dehors du périmètre pourront faire l’objet de sanction.
Sont admis, pour les commerçants non sédentaires, les tréteaux, parapluies forains et « véhicules-magasins »
préalablement autorisés.
Les fixations au sol sont strictement interdites.
Les étals, parasols et auvents doivent être positionnés à l’aplomb du traçage peint au sol. Ils sont d’une
profondeur suffisante pour permettre l’exercice normal de la profession. Ils respectent les distances fixées pour
la circulation des véhicules de secours par exemple ou le passage des piétons (3m au minimum)
Les stands doivent être maintenus en parfait état de propreté durant toute la durée du marché. Le réassort des
marchandises proposées à la vente devra être dissimulé sous les étals et installé à au moins 30 cm du sol.
Article 16 : Règles de stationnement des véhicules des commerçants
L’accès des véhicules des professionnels du marché est permis sur l’ensemble du périmètre du marché de plein
vent, pour l’installation des bancs le matin et le rechargement des marchandises en fin de marché selon les
horaires définis à l’article 3 du présent règlement.
En dehors des périodes d’installation et de remballage des bancs, les véhicules servant au transport et à
l’approvisionnement des commerçants, ainsi que ceux dont sont propriétaires les salariés et collaborateurs des
commerçants, sont exclus du périmètre des marchés.
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Cette interdiction s’applique également dans les rues adjacentes et les parkings situés à proximité immédiate,
(ceux-ci étant réservés à la clientèle).
Les commerçants sont seul responsable de leur véhicule de transports et de leurs marchandises. La Ville
d’Auterive décline toute responsabilité en cas de vol commis à l’intérieur ou sur les véhicules professionnels,
ainsi que des dommages matériels survenant sur ces mêmes véhicules, du fait des manœuvres exécutées par les
conducteurs sur le site.
Aucun véhicule ne sera autorisé à stationner dans le périmètre du marché, à l’exception des camions magasins
préalablement autorisés et seulement s’ils servent, de façon effective, de surface de vente.
En fonction de conditions météorologiques exceptionnelles (avis de tempête délivrée par la Préfecture de
Haute-Garonne, alerte vigilance orange émanant de météo France…), les véhicules des commerçants pourront
être maintenus durant toute la durée du marché. Ils devront obligatoirement se positionner dans la seule
emprise de chaque banc considéré, sans pouvoir déborder sur les emplacements voisins ou dans les allées de
circulation.
Tout commerçant imposant de son propre chef le stationnement continu de son véhicule professionnel sur la
place, alors même que les conditions climatiques énoncées précédemment ne sont pas réunies, se verra
appliquer la procédure de sanction prévue à l’article 28 du présent règlement et son véhicule, alors en
stationnement interdit et en infraction sera verbalisé.
Article 17 : Signalisations des emplacements
a) Les producteurs agricoles
Les producteurs qui proposeront à la vente des produits de leur exploitation agricole placeront, en apparence,
au-devant et au-dessous de leurs marchandises, une pancarte rigide portant en gros caractère le mot
« PRODUCTEUR ».
Cette pancarte devra être apposée exclusivement sur ce type d’étalage.
b) Les « revendeurs »
Lorsque le commerçant exerce une activité de revendeur, il doit préciser le pays de provenance de ses produits
de manière apparente et suffisamment visible de la clientèle.
Article 18 : Nature des marchandises
Il est rappelé que seules les marchandises, prévues au registre du commerce et telles qu’autorisées dans le
cadre de la demande initiale d’emplacement, pourront être soumises à la vente.
Toute nouvelle catégorie ou typologie de marchandises que le commerçant souhaitera proposer à sa clientèle
devra faire l’objet d’une nouvelle demande dans les conditions de l’article 7 du présent règlement.
Article 19 : Appareils de mesures
Les commerçants qui procèdent à la vente d’article au poids et/ou au mètre, doivent posséder des appareils de
pesages et de mesures contrôlés et installés de manière à être parfaitement visible par la clientèle.
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Article 20 : Vente d’objets usagers
Les fripiers se conforment strictement aux dispositions de l’arrêté ministériel du 25 avril 1995, relatives à
l’information du consommateur, aux conditions de vente de ces éléments.
La mention vêtements ou textiles « d’occasion » sera apposée sur un écriteau lisible, placé à proximité des
articles concernés.
Titre 4 : Police Générale
Article 21 : Vente illégale sur le domaine public communal
Toute personne qui ne serait pas en possession des documents mentionnés à l’article 10 du présent règlement
ou qui ne les aura pas transmis dans le délai imparti (s’agissant des abonnés), ne peut légalement exercer une
activité de vente sur le domaine public, dans le cadre des foires, marchés communaux ou manifestations qui le
nécessiteraient.
De manière exceptionnelle, un commerçant non-détenteur de sa carte de commerçant, pourra être autorisé à
s’installer sur le marché, s’il justifie de son inscription au registre du commerce ou au répertoire des métiers. Il
devra en outre présenter ses papiers définitifs dans un délai maximum d’un mois après son installation.
Article 22 : Ordre et tranquillité sur le marché
Il est interdit à toute personne de troubler la sécurité, la tranquillité et l’ordre sur les marchés communaux.
Les commerçants ou leurs collaborateurs qui auraient un comportement injurieux, agressif ou encore qui
interpelleraient les usagers par des cris, se verront interdits de marché par décision du Maire après avis du
comité consultatif des marchés.
La Ville pourra interdire à un commerçant de déballer, sans aucune indemnité, en cas de non-paiement de
redevance, de tromperie sur la marchandise, de falsification de ses papiers ou de non-respect du périmètre.
Il est interdit aux commerçants, conjoint, collaborateur(s) ou à leur(s) personnel(s) (liste non exhaustive) :
- D’installer dans son stand des braseros ou tout autre appareil de chauffage
- De procéder à des ventes dans les allées, d’aller au-devant des passants pour leur offrir leurs
marchandises sur le chemin ou de les entrainer, par le bras ou les vêtements, près des étalages
- De disposer des étalages au travers du passage, ou d’une manière à masquer les étalages voisins dans la
même allée. Les barnums, parapluies et étalages de marchandises devront être placés de manière à ne
pas gêner, masquer ou obstruer les vitrines
- De suspendre des objets ou marchandises pouvant occasionner des accidents,
- De ne pas respecter un intervalle de passage, garantissant la sécurité de tous, entre les étalages de
vente,
- De tuer, saigner ou plumer des animaux sur le marché
- De vendre des animaux qui ne seraient pas destinés à l’alimentation humaine
- De vendre des produits illicites (contrefaçons, cigarette, stupéfiants, armes...) comme de vendre à la
sauvette.
- D’annoncer par des cris abusifs et répétés la nature, le prix et la qualité des marchandises
- D’installer leur marchandise à même le sol
- De consommer de l’alcool durant l’exercice de son activité au sein du périmètre du marché
- D’installer des panneaux publicitaires, ou chevalets dans les allées ou devant le stand, en empiétant sur
l’alignement
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- Faire du prosélytisme religieux, politique ou philosophique
- …
Sont également interdites les activités suivantes :
- Jeux de hasard ou d’argent
- La mendicité sous toutes ses formes
La distribution et la vente de journaux écrits ou imprimés quelconques est strictement réglementée par la loi.
Est exclu du cadre du marché communal, l’attribution d’un emplacement afin d’y exercer cette activité
La circulation est interdite dans les allées réservées au public pendant les heures d’ouvertures des marchés :
- Avec des bicyclettes, trottinettes et tous type de transports similaires (sauf si tenue en main),
- Des chiens, exceptés s’ils sont tenus en laisse et éloignés des emplacements destinés à la vente de
produits frais
NB : ces règles de comportement s’appliquent également aux clients et usagers présents sur les marchés.
Article 23 : Propreté et hygiène
Les commerçants doivent se conformer aux réglementations en vigueur en matière d’hygiène et de sécurité.
Les professionnels qui vendent des produits alimentaires aux consommateurs sont responsables :
- Des conditions d’hygiène de leur établissement ou point de vente
- De la qualité sanitaire des denrées alimentaires remises au consommateur final
Ils sont tenus notamment :
- De se déclarer auprès des services vétérinaires (DDPP)
- De prévoir des dispositifs pour permettre aux personnes manipulant les aliments de se nettoyer les
mains de manière régulière et hygiénique
- D’entretenir, nettoyer, désinfecter les surfaces en contact avec les aliments y compris les comptoirs de
vente, les étals, les tables…
Tous les produits d’origine animale doivent être commercialisés sous le régime de la chaine du froid en
respectant toutes les règles d’hygiènes prévues.
Article 24 : Gestion des déchets
a. Règles générales
Les commerçants présents sur les marchés, s’engagent à respecter les règles de tris sélectifs et à adopter un
comportement respectueux de l’environnement. De la même manière, ils encouragent les passants et clients à
adopter les mêmes gestes et à laisser les lieux propres derrière leur passage.
Les emplacements doivent être laissé intacts après le marché.
Les déchets d’origine animale et/ou végétale font l’objet d’un dépôt dans des emballages étanches et déposés
dans les containers collectifs de ramassage des ordures ménagères.
Les déchets de type cartons, cageots, caisses en polystyrènes ou tout autre déchet de même nature devront
obligatoirement être récupérés et évacués directement dans les bennes mises à disposition par la commune.
Les poissonniers veillent à ce que l’eau de fusion de la glace ne s’écoule pas dans les allées et aux abords des
étalages voisins. Ils s’engagent également à remporter avec eux la glace utilisée sur leurs étals.
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Les camions magasins font l’objet d’une protection spécifique mise en place par les commerçants afin d’éviter
tous problèmes dus aux taches d’huile.
Les rôtisseurs protègent le sol et les abords de leur emplacement de toutes tâches.
Il est strictement interdit à tous les commerçants de déposer leurs déchets au sol dans la rue et dans des lieux
et containers qui ne seraient pas prévus à cet effet.
b. Pour le marché du vendredi
La commune met à disposition des commerçants des bennes de tri permettant de valoriser les déchets
recyclables. Chaque benne sera dotée de signalétique afin de faciliter l’utilisation.
Ainsi trois bennes seront mises à disposition comme suit :
- Une benne exclusivement dédiée au bois,
- Une benne spécifique pour le carton,
- Une benne pour les ordures ménagères dans laquelle seront également mis les plastiques.
Les commerçants s’engagent à n’utiliser ce service que pour les déchets provenant du marché d’Auterive.
Un(e) ambassadeur-rice de tri les accompagnera dans cette démarche.
Les autres déchets ou encombrants devront être repris par les commerçants et emmenés par eux à la
déchèterie.
Les commerçants présents devront respecter ces règles de tri sous peine de sanction prévue dans l’article 27
ou de suppression du service.
c. Pour le marché du dimanche et le marché nocturne du mardi
Seul un container pour le dépôt des ordures ménagères sera mis à disposition des commerçants. Aucun autre
déchet ou encombrant ne sera pris en charge par les services municipaux.
Les autres déchets ou encombrants devront être repris par les commerçants et emmenés par eux à la
déchèterie.
Tout manquement fera l’objet de sanction prévue à l’article 26 du présent règlement.
Titre 5 : Dispositions particulières
Article 25 : Les ventes au déballage
Les ventes au déballage font l’objet d’une réglementation distincte du présent règlement. Elles sont
réglementées par le Code du Commerce et sont de ce fait soumises à déclaration préalable auprès de la Mairie.
Le non-respect de ces règles pourra entrainer l’établissement d’un procès-verbal pour transmission à la
DIRECCT.
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Article 26 : La vente d’alcool
Conformément au code de la santé publique, la vente de boissons alcoolisées de 3
e
catégorie, à consommer sur
place ou à emporter est autorisée sur le marché de plein vent sous réserves du respect des dispositions du code
précité.
Selon la nature de son activité le commerçant devra détenir au préalable :
- Pour la vente à emporter : la « petite licence à emporter »
- Pour la consommation sur place incluant la vente à emporter : la licence de 3e
catégorie dite « licence
restreinte.
La commune se réserve le droit d’en demander la présentation au commerçant à tout moment.
Dans les cas où le commerçant propose la consommation de boisson alcoolisée de 3e
catégorie, sur place, il
devra notamment transmettre, au préalable, à la commune, le permis d’exploitation justifiant de sa
participation à la formation obligatoire, tels que le code de santé publique le prévoit.
Article 27 : Infractions
Elles sont applicables pour une année civile.
Les infractions au présent règlement sont susceptibles de faire l’objet de poursuites conformément aux lois et
règlements en vigueur devant les tribunaux territorialement compétents, sans préjudice des mesures
administratives auxquelles elles peuvent donner lieu.
a) Les sanctions « classiques »
Tout manquement aux dispositions du présent règlement fera l’objet d’une sanction prononcée comme suit :
- 1
er manquement : un avertissement
- 2
e manquement : une éviction d’une semaine
- 3
e manquement : une éviction d’un mois
- 4
e manquement : une éviction définitive
Il est précisé que l’application d’une sanction sera proportionnée à l’importance et la gravité de l’infraction au
présent règlement.
En outre, l’éviction provisoire d’un commerçant ne saurait avoir pour effet de suspendre le paiement de son
emplacement.
b) Les sanctions prononcées à titre exceptionnelles
En réponse à une infraction d’une particulière gravité et dans un contexte d’urgence à agir, un comité sanction
sera prévu. Il sera composé notamment du Président de l’association des marchés et de représentant (s) de la
Ville et de toute autre personne que la municipalité jugera utile à la prise de décision de manière impartiale. Il
pourra statuer sur le prononcé de la sanction sans que le recours au comité consultatif ou à toute autre instance
ne soit nécessaire.
Article 28 : Entrée en vigueur
Le présent règlement entrera en vigueur à compter de sa signature, son affichage et sa transmission au
représentant de l’Etat pour contrôle de légalité.
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Article 29 : Application et voies de recours
Monsieur le Directeur général des services, Monsieur le Commandant de Brigade de Gendarmerie et Monsieur
le Chef de la Police municipale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Toutes dispositions contraires au présent arrêté sont abrogées.
Cet arrêté est susceptible de faire l’objet :
- D’un recours administratif pris en la forme d’un recours gracieux auprès de l’auteur de l’acte,
- D’un recours pour excès de pouvoir auprès du Tribunal Administratif territorialement compétent dans un
délai de deux mois à compter de la notification de l’acte attaqué.